genre: science fiction
année: 1959
durée: 1h10
l'histoire: Un objet sphérique d'origine extra-terrestre vient d'atterrir dans une petite bourgade des Etats-Unis, tout près d'une base de l'armée. Le colonel Matthews et le scientifique Dr. Karl Sorenson sont chargés de mener l'enquête sur cette mystérieuse forme sphérique malgré des divergences notoires sur le mode opératoire à employer. Les enquêteurs installent leur quartier général dans un hôtel tenu par Kathy Grant et son fils Ken, quand une étrange silhouette fantomatique fait son apparition.
la critique d'Alice In Oliver:
Comme je l'ai déjà souligné dans de nombreuses chroniques, le cinéma de science fiction américain des années 1950 et 1960 est surtout marqué par la peur et les tensions engendrées par la Guerre Froide. En 1951, le film de Robert Wise, Le Jour où la Terre s'Arrêta, va influencer de nombreuses productions du même genre, dans lesquelles il est souvent question de la peur du nucléaire, d'une possible guerre atomique et de l'arrivée d'extraterrestres hostiles.
En l'occurrence, Le Jour où la Terre s'Arrêta délivre un message humaniste. L'homme court à sa propre perte et doit cesser de se détruire lui-même.
The Cosmic Man, réalisé par Herbert S. Greene en 1959, s'inscrit dans la même tonalité. Au niveau de la distribution, on ne trouve pas vraiment d'acteurs très connus. Seul John Carradine fait véritablement exception. Attention, SPOILERS ! Un objet sphérique d'origine extra-terrestre vient d'atterrir dans une petite bourgade des Etats-Unis, tout près d'une base de l'armée.
Le colonel Matthews et le scientifique Dr. Karl Sorenson sont chargés de mener l'enquête sur cette mystérieuse forme sphérique malgré des divergences notoires sur le mode opératoire à employer.
Les enquêteurs installent leur quartier général dans un hôtel tenu par Kathy Grant et son fils Ken, quand une étrange silhouette fantomatique fait son apparition. En vérité, The Cosmic Man est une pâle copie du Jour où la Terre s'Arrêta. Le scénario est peu ou prou le même.
Le film tente également de calmer les hostilités lancées par certaines productions de science fiction de la même époque, avec des films tels que La Guerre des Mondes, un long-métrage dans lequel les extraterrestres déciment tout sur leur passage. Dans The Cosmic Man, l'alien de service n'a pas forcément de si mauvaises intentions.
En vérité, ce sont surtout les hommes qui se dressent contre lui et qui se montrent hostiles à son égard. A ce sujet, The Cosmic Man n'est pas rappeler un autre film de science fiction des années 1950: Le Fantôme de l'Espace. Hélas, The Cosmic Man est loin d'égaler ses modèles.
Le film confère à son extraterrestre de service un look à la fois ringard et inquiétant. En effet, notre alien cosmique est doté d'un chapeau et de lunettes noires complètement nazebroques. On croirait presque un pervers qui fait la sortie des écoles ! De ce fait, chaque apparition de notre extraterrestre fantôme prête davantage à sourire.
En l'occurrence, l'alien à visage humain est interprété par John Carradine, peu convaincant dans son rôle, et qui semble peu concerné par son personnage. A sa décharge, les autres acteurs ne font pas beaucoup mieux. Vous l'avez donc compris: The Cosmic Man n'est rien d'autre qu'un petit nanar malgré lui. Indéniablement, cette série B de science fiction souffre de moyens plus que limités.
Le film souffre également de la comparaison avec Le Jour où la Terre s'Arrêta, que j'ai déjà cité, et qui a été réalisé huit ans auparavant. En effet, The Cosmic Man a bien souffert du poids des années et apparaît comme un film complètement dépassé aujourd'hui. Les fans de nanars et du cinéma bis devraient trouver leur compte. Les autres pourront passer leur chemin.
Note: 05/20
note nanardeuse: 12.5/20