Avec l’arrivée de Danganronpa 2: Goodbye Despair cet automne sur PSVita, il était temps de vous donner mes impressions sur le premier épisode. Le visual novel est un genre peu répandu en Europe, mais pourtant beaucoup de joueurs en ont déjà touché un, Phoenix Wright. DanganRonpa fait partie de cette catégorie, même si le jeu de Spike ChunSoft tire d’avantage vers l’animé japonais totalement barré. Le jeu est déjà sortie au Japon en 2010 sur PSP et ce « portage » sur PSVita arrive enfin en France et a même le droit à une disponibilité en boite et pas uniquement en téléchargement.
La fabrique à Serial Killer
La chasse est ouverte
Cette dernière c’est le procès mais ici rien à avoir avec notre célèbre avocat Phoenix Wright. Chacun va devoir prouver son innocence à travers plusieurs débats où chaque personnage va émettre des hypothèses sur le meurtrier. A vous alors, grâce aux balles de la vérité de briser leurs arguments pour faire éclater la vérité grâce aux indices récoltés. Mais il peut arriver que vous soyez à court d’argumentation pour justifier une preuve en votre possession. Dans ce cas là, il faudra vous appropriez une phrase lors d’un témoignage pour la relancer sur un autre personnage et ainsi démontrer qui est le tueur. Mais ce n’est pas tout, car les procès sont longs et parfois épuisants, certains lycéens ne voudront pas admettre que vous avez raison, alors s’engage un bras de fer dans un Rythm Game où il faudra bien être en rythme pour en venir à bout. Génial ! Une fois le coupable identifié, la partie n’est pas encore terminée. On vous demandera de compléter plusieurs pages d’un manga retraçant le déroulement du meurtre. Tout cela pour vérifier si vous avez réellement compris comment se sont déroulés les événements et enfin mettre à nu le tueur afin que ce dernier puisse obtenir sa sentence. Ces différentes phases de gameplay ne sont pas toujours très clair à utiliser, malgré un didacticiel, mais une fois la technique comprise tout s’enchaine très facilement.
Un scénario Puh ! Puh ! Puh ! Puh !
Visuellement le jeu propose un character design vraiment original pour une galerie de personnages hors du commun (même si notre héros, Makoto Naegi, est assez basique). Pour être plus intéractif qu’un Visual Novel classique, on vous propose dans Danganronpa de vous déplacer à la première personne dans des décors en 2.5D. En somme les lycéens sont animés mais en 2D dans des décors qui s’ouvre comme dans un livre en 3D. On apprécie ou pas mais cela à le mérite d’être original tout comme l’ambiance Pop/Flashy que dégage le jeu. Si vous accrochez à tout cela, vous vous engagez à jouer pendant au moins 25H pour obtenir le dénouement final, une bonne durée de vie pour un jeu que l’on peut encore trouver à 19,99€ en neuf.
Le Visual Novel est un genre peu répandu en Europe et il trouve son ambassadeur avec Danganronpa. On regrettera qu’il ne soit pas traduit en français pour qu’il puisse toucher le grand public, car beaucoup seront rebutés par les longs dialogues en anglais. Si vous êtes à l’aise avec la langue de Shakespeare et que vous adorez les doublages japonais, vous passerez un grand moment en compagnie de ces lycéens et du déjanté et très drôle MonoKuma dans ce jeu de massacre. Et je suis certains que si vous avez été pris au jeu, vous attendrez la suite avec une impatience certaine.