Voici la fin de mon article sur le néo-expressionnisme, avec la Pologne et les États-Unis.
Le Néo-expressionnisme en Pologne
Gruppa
Gruppa, fondée en 1982 par des diplômés de l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie, est le principal représentant du néo-expressionnisme polonais. Ce groupe a été formé par Ryszard Grzyb, Pawel Kowalewski, Jarosław Modzelewski, Wlodzimierz Pawlak, Marek Sobczyk et Ryszard Woźniak. Il nait d’une exposition conjointe d’œuvres de ces artistes qui devait se tenir le 13 Décembre 1982, à l’occasion du premier anniversaire de la loi martiale décrétée un an plus tôt par le général Jaruzelski (avec couvre-feu, censure et de nombreuses restrictions, frontières et aéroports fermés et plus de 10 000 cadres et militants syndicaux internés, dont Lech Wałęsa, le président du syndicat ouvrier Solidarność, créé en août 1980). L’exposition a finalement lieu le 14 Janvier 1983, sous le nom de forêt, montagne, nuage. Ces artistes, liés par un style commun inspiré par la tendance néo-expressionniste, évoquent dans leurs œuvres les conditions de la société dans la période de la loi martiale. En plus des expositions de peinture, Gruppa organisait aussi des lectures, des récitations de poèmes et des concerts. Ils ont également publié leur propre journal, dont 9 numéros ont été diffusés.
Gruppa est symboliquement dissous en juin 1989 lorsque Solidarność remporte les premières élections législatives libres polonaises.
Ryszard Grzyb
Ryszard Grzyb a commencé à étudier la peinture en 1976 à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de Wrocław. Il commence à peindre des compositions néo-expressionnistes alors qu’il n’est encore qu’étudiant de troisième année. Après son transfert à Varsovie en 1979, il poursuit ses études à l’Académie des Beaux-Arts, où il établit des contacts avec un certain nombre d’artistes avec qui il va former Gruppa.
Jarosław Modzelewski
Peintre, illustrateur et enseignant. Né en 1955 à Varsovie, il vit à Varsovie. Il est parmi les co-fondateurs de Gruppa. Une expression des tensions, des dilemmes et des choix artistiques à l’époque de la loi martiale en Pologne semble inscrite dans ses peintures et ses actions. Ces mêmes questions font l’objet d’essais publiés dans le périodique de Gruppa intitulé « Oj dobrze już », dont Modzelewski est co-éditeur (1984-1988).
Ryszard Woźniak
Peintre, artiste de performance, créateur d’installations, théoricien de l’art, éducateur, Ryszard Woźniak est né en 1956 et réside à Varsovie. Entre 1976 et 1981, Woźniak a étudié la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie sous Stefan Gierowski, avant de devenir professeur ans cette même école de 1982 à 1988. En 1986, une bourse lui permet de passer deux ans à Berlin-Ouest avec Ryszard Grzyb. En 1991-1992, il enseigne à la School of Art de Varsovie, qui a été fondée par Jarosław Modzelewski.
Les premières œuvres de Woźniak, datant de 1982-1985, sont marquées par une grande variété de formes et de matières par rapport à ceux d’autres membres de Gruppa. Vers 1986, l’artiste commence à peindre dans un style symbolique et métaphorique s’appuyant fortement sur la symbolique chrétienne, avec notamment une série sur l’ange déchu. Dans ces compositions ultérieures, représentant des intérieurs vides, l’artiste a presque entièrement cessé de représenter des personnages.
Autres néo-expressionnistes polonais
En dehors du Gruppa, d’autres artistes de cette génération peuvent être classés comme néo-expressionnistes, tels Zdzisław Nitka, Zygmunt Magner, Krzysztof Skarbek ou Jacek Sroka.
Zdzisław Nitka
Il a étudié à l’Académie des Beaux-Arts de Wroclaw, où il enseigne actuellement. En 1987, il est diplômé en peinture. Inspiré par l’expressionnisme allemand des vingt premières années du XXe siècle, il porte également un intérêt visible pour l’art primitif, en particulier africain.
Jacek Sroka
Jacek Sroka est un peintre et graveur polonais né à Cracovie en 1957. Après des études à l’Académie des beaux-arts de Cracovie, il obtient son diplôme de gravure en 1981. La même année, il devient assistant professeur à l’Académie des beaux-arts, poste qu’il abandonnera en 1989 pour se consacrer entièrement à ses travaux personnels.
Lauréat de la biennale de la gravure de Mulhouse en 1984, il est primé dans plusieurs autres concours internationaux : Toronto en 1986, Reykjavik et Vaasa en 1987. Grand prix de la Biennale de Séoul en 1988. En 2001, il obtient en Pologne le prix Wojtkiewicz pour l’ensemble de son œuvre. En décembre 2004, le journal L’Humanité Hebdo écrit, à propos de son exposition à Paris dans le cadre de la saison polonaise en France : « Sroka est un des peintres les plus significatifs de notre époque […]. Il est un immense peintre d’histoire, et ses images, à vocation mentale et sociale, l’attestent. »
Jacek Sroka est un artiste extrêmement prolifique, mais chez lui la quantité ne nuit pas à la qualité. Il a dit que « peindre est une chose terrible ». Et ce dont parle sa peinture est en effet souvent terrible. Par contraste, la couleur et la forme, ainsi que le talent de l’artiste, transforment ce monde terrible en une esthétique qui peut le rendre beau. On peut même trouver ses peintures « décoratives », d’autant que dans certaines il introduit délibérément des éléments de duplication, comme s’il s’agissait d’ornement ou de papier peint. Mais ce n’est qu’un leurre, car Jacek Sroka est un artiste réfléchissant : quand il ne peint pas, sa vie est consacrée à la lecture d’œuvres littéraires, philosophiques et historiques. C’est ce qui fait de ses tableaux, le premier choc esthétique passé, de formidables machines à penser, énigmatiques et intrigantes. Il faut dire que, durant les années de plomb, les artistes ont appris à passer leurs messages de résistance, non pas de façon narrative – ce qui leur aurait aussitôt valu la prison -, mais sur un mode plus subtil et codé, mais non moins efficace (ainsi de la torture, représentée sous forme d’appareillages médicaux menaçants). S’en suit un univers surréaliste, à la fois drôle et sombre, douloureux et grotesque, tout empreint d’un humour noir par lequel Sroka rend bien l’atmosphère de la Pologne des années 80, dans les derniers soubresauts d’un communisme délirant, quand l’absurde et le ridicule le disputaient à l’horreur. Et ses images, fortes et prégnantes, s’inscrivent alors comme des archétypes et ne vous lâchent plus…
Le Néo-expressionnisme en Amérique
La Bad Painting et la New Image Painting sont les deux écoles américaines qui sont traditionnellement classés dans la rubrique néo-expressionnisme.
Bad painting
La Bad Painting s’est construite en opposition au soit-disant « bon goût » et à l’intellectualisme parasite de l’art conceptuel. Ses œuvres reflètent la nature inquiétante et violente de la société américaine contemporaine. Empruntant aux arts dans la rue (graffitis, pochoirs) ou même à la peinture rupestre, c’est une peinture païenne et « animale ». La touche est généralement rapide, en apparence primitive et inachevée, et marquée par de forts empâtements. Le mouvement Bad Painting américain va jusqu’au bout d’une expressivité figurative, défiant toute théorie puriste et minimaliste, jusqu’au bout d’une peinture totalement libre de tout esthétisme, de tout concept, rappelant les préceptes de l’Art Brut, si libre qu’elle affirme ouvertement ses aspects bâclés, médiocres, de mauvais goût. Chaque artiste de Bad painting s’exprime comme bon lui semble, et utilise à sa convenance différents matériaux. Neil Jenney (« Bad painting » était le titre de son exposition de 1978), Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Julian Schnabel, Kenny Scharf sont les principaux représentants de ce mouvement.
Jean-Michel Basquiat
Jean-Michel Basquiat est né (d’une mère portoricaine et d’un père haïtien) à Brooklyn le 22 décembre 1960 et mort le 12 août 1988 à SoHo. Il commence comme artiste de rue peignant des graffitis (sous la signature de SAMO), et devient ensuite un artiste d’avant-garde très populaire et pionnier de la mouvance dite « underground ». Son style est très original, nerveux, violent et énergique.
En 1981, la galerie Annina Nosei organise sa première exposition à New York, qui sera suivie de beaucoup d’autres. En 1983, Basquiat devient le plus jeune artiste (à 23 ans) à être invité au Whitney Museum of American Art.
Il rencontre Andy Warhol et les deux hommes se lient d’amitié. Il finit par s’installer dans son immeuble sur Great Jones Street.
Mais Basquiat consomme de plus en plus de coke et d’héroïne… Le 12 août 1988, SAMO prend la dose de trop… Peu de temps avant, il avait peint un tableau prémonitoire : Riding with death.
Il est devenu une des stars des salles de ventes. En 2013 il est 4ème du classement Artprice, avec 250 millions de $ de ventes totales, juste derrière Warhol, son mentor, Picasso et Zhang Daqian. Son record a été établi en mai 2013 avec la vente pour 48,8 millions de $ de son tableau Dustheads, daté de 1982.
[Bio plus complète dans mon abécédaire]
Julian Schnabel
Julian Schnabel nait en 1951 à New York. Sa famille quitte très tôt New York et il passe son enfance dans la petite ville de Brownsville, Texas. Il étudie les Beaux-arts à l’université de Houston où il obtient son Bachelor of Fine Arts, puis à la Whitney Museum of American Art à New York. Il expose seul pour la première fois en 1979 à la Mary Boone Gallery sur la Cinquième avenue et participe à la Biennale de Venise en 1980. Il devient rapidement une figure importante du courant néo-expressionniste.
C’est aussi un ami personnel de l’architecte canadien Frank Gehry qui a bâti sa maison dans les années 1980.
En 1996, il commence une carrière de réalisateur avec Basquiat, un film biographique sur Jean-Michel Basquiat. En 2006, il réalise Le Scaphandre et le Papillon, adaptation du roman de Jean-Dominique Bauby.
Depuis 2010, il expose à Londres, Milan et Paris, une sélection de photographies (prises avec une chambre photographique imposante de format 50 × 60 construite spécialement par Polaroid) prises depuis 2002, qu’il retouche à la peinture pour mieux en souligner les points saillants.
Keith Haring
Keith Allen Haring est né le 4 mai 1958 à Reading en Pennsylvanie, dans une famille où régnait la discipline et un certain esprit conservateur.
À 18 ans, il suit des cours de dessin publicitaire à la Ivy School of Professional Art de Pittsburgh mais il se rend compte que ça ne lui convient pas, il se consacre alors à sa passion : le dessin. Il se sent vite enfermé dans cette ville et décide de partir à New York afin de faire de nouvelles rencontres. À son arrivée il s’inscrit à la School Visual of Arts. Il s’essaie à des disciplines telles que le collage, la peinture, les installations, la vidéo, etc., mais son mode d’expression privilégié demeure le dessin. Il teste plusieurs supports pour peindre (métal, objets trouvés, corps…). Il ne fait jamais de croquis avant, et peint toujours très vite.
À New York, et plus particulièrement dans l’East Village, il découvre la foisonnante culture alternative des années 1980 qui, hors des galeries et des musées, développe son expression sur de nouveaux territoires : rues, métros, entrepôts, etc. Il rencontre des artistes de la vie underground new-yorkaise tels Kenny Scharf et Jean-Michel Basquiat, avec qui il devient ami, et organise ou participe à des expositions et des performances au Club 57, qui devient le lieu fétiche de l’élite avant-gardiste. C’est à cet endroit que le Bébé rayonnant, un des pictogrammes les plus connus de l’artiste, est créé. Les rayons autour du bébé représentent son énergie, ce pictogramme symbolise ainsi la vie, la joie et l’espoir pour le futur.
Sa première exposition personnelle a lieu en 1982 à la galerie Tony Shafrazi de New York et rencontre un immense succès. La même année, il figure en juin à la Documenta 7 de Cassel et, durant l’exposition « Statements New York 82 – Leadinq contemporary artists from France » à New York, il noue des relations avec les artistes de la Figuration libre, avec lesquels il interviendra lors de ses nombreux voyages ultérieurs à Paris, dont Remi Blanchard puis François Boisrond. En décembre 1984 s’ouvre à l’ARC du Musée d’art moderne de la ville de Paris la grande exposition « Figuration libre, 5/5, France/USA » où, avec Robert Combas et Hervé di Rosa, il couvre les murs du musée de fresques.
Dans son désir de rencontrer un large public et de rendre son art accessible au plus grand nombre, il ouvre, en 1986, dans le quartier de SoHo, son Pop Shop où il vend ses produits dérivés (vêtements, posters, etc.) illustrés par lui-même, comme autant d’œuvres « au détail ». Cette démarche très controversée dans les milieux artistiques est néanmoins fortement appuyée par ses amis et par son mentor Andy Warhol.
En 1988, Keith Haring apprend qu’il est infecté par le virus du sida. Il s’engage dès lors fortement dans la lutte contre cette maladie, mettant son art et sa notoriété au service de cette cause et de sa visibilité. Il crée à cet effet la Keith Haring Foundation, en 1989, qui est chargée de venir en aide aux enfants et de soutenir les organisations qui luttent contre le sida.
En février 1990, à l’âge de 31 ans, il meurt de complications dues à sa maladie.
New Image
La New Image Painting, est un style de néo-expressionnisme né d’une exposition du même nom qui s’est tenue au Whitney Museum of American Art en 1978. Elle est marquée par l’utilisation de la figuration – bien que souvent semi-abstraite – et marque un retour à la peinture après une période où l’art contemporain était surtout axé sur la performance, l’installation et l’art conceptuel. Robert Moskowitz ou Susan Rothenberg appartiennent à cette mouvance.
Susan Rothenberg
Susan Rothenberg est née à Buffalo en 1945. En 1966, elle est diplômée de l’Université Cornell à Ithaca, avec un baccalauréat en beaux-arts. En 1967, elle part étudier à l’Université George Washington et à l’École du Musée Corcoran. En 1969, elle s’installe à New York.
Sa première exposition solo a lieu à New York en 1975. Avec trois grands tableaux de chevaux (ces beaux chevaux sauvages de l’Ouest américain qui vont devenir la référence iconique de son travail – « Ces chevaux sont mon Jasper John’s flag ») elle annonce le retour de la figuration, tout en lui apportant une nouvelle sensibilité. Elle devient ainsi l’un des peintres dits de la « New image », travaillant à trouver un nouvel espace entre abstraction et figuration, avec un soucis constant de la lumière, de la couleur et de la surface, dans un travail plus proche du minimalisme que du réalisme où, lorsqu’elle s’attaque à la figure humaine c’est souvent pour la déconstruire (« Je ne me sens pas l’aise pour faire une figure complète, mais je ne veux explorer l’idée du corps »).
Depuis le milieu des années 1970, Susan Rothenberg est reconnue comme l’un des artistes les plus novateurs et indépendants de la période contemporaine.
Autres néo-expressionnistes américains
Sans être spécifiquement classés dans une de ces écoles, David Salle, Chuck Connelly, Eric Fischl ou Michael Hafftka sont également considérés comme faisant partie de la mouvance néo-expressionniste américaine.
David Salle
David Salle est né dans l’Oklahoma en 1952 et a passé une grande partie de sa jeunesse à Wichita, au Kansas, avant d’aller en Californie pour étudier l’art à l’âge de 18 ans. Dilomé de la California Institute of the Arts à l’âge de 22 ans, il s’installe à New York pour se lancer dans une carrière de peintre. C’est là qu’il commence à utiliser dans sa peinture des techniques cinématographiques comme le montage et l’écran divisé.. Mais ses premières années à New York, où il réside encore au début des années 1990, sont financièrement difficiles, ce qui l’oblige à accepter des petits boulots : cuisinier, enseignant, et même compositeur d’imprimerie pour une publication pornographique.
Son premier triomphe artistique date de 1979 lors d’une exposition organisée par un vendeur privé à New York. C’est là que Mary Boone, l’un des marchands d’art les plus en vue de New York, le découvre. Sa carrière s’accélère alors à un rythme effréné. Ce succès fait alors lui l’un des artistes les plus connus des années 1980.
Le style de peinture de David Salle, si particulier, a joué un rôle dans la renaissance internationale de la peinture figurative de grand format qui a caractérisé une grande partie de la production artistique de cette décennie. L’artiste, comme beaucoup de créateurs de sa génération, doit une grande partie de son riche vocabulaire visuel aux images trouvées qui lui ont servi d’inspiration. En reprenant des scènes de l’histoire de l’art, de la publicité, du design et de la culture populaire, Salle crée un assemblage de références culturelle mixtes, complexes et visuellement stimulantes. Ses images ont un style presque ingénu et sont volontairement mal peintes, avec des fautes évidentes de composition et de structure qui donnent à son style une vision ironique et autocritique.
Si l’ère post-moderne peut être caractérisée par le terme « pluralisme », alors David Salle est l’artiste le plus représentatif des années 1980. L’œuvre de Salle est emblématique de ce que l’on a appelé le post-modernisme.
Chuck Connelly
Dans les années 1980, Chuck Connelly était au sommet de son art. Mondialement connu, le peintre néo-expressionniste était souvent décrit par de nombreux professionnels du monde de l’art comme un « Van Gogh réincarné » (ce qui est, pour le moins, exagéré…). Néanmoins, il rivalisait en notoriété avec Julian Schnabel. Avec des prix supérieurs au million de dollars, ses œuvres rejoignirent la collection permanente du MoMA de New York. Mais, malheureusement pour Connelly, trop d’ego et trop d’alcool le firent rapidement tomber de son piédestal et, en 1990, Connelly était déjà un has been. Ses peintures ont cessé de se vendre. IL a déménagé à Philadelphie, où il vit encore aujourd’hui, sa maison remplie à craquer de près de 2000 tableaux invendus – car, malgré tout, il peint encore tous les jours…
Eric Fischl
Fischl est né à New York en 1948 et a grandi à Phoenix, Arizona. En 1972, il déménage à Chicago où il prend un poste de gardien au Musée d’art contemporain. C’est là qu’il a une révélation devant les tableaux « au-dessous de la ceinture » de Ed Paschke et Jim Nutt. Ses premiers travaux ont pour thème la sexualité des adolescents et le voyeurisme, comme Sleepwalker (1979) qui représente un adolescent qui se masturbe dans une piscine pour enfants.
En 2002 Eric Fischl choque les Américains avec sa sculpture « Tumbling Woman », une femme qui tombe du World Trade Center sur le sol. Il est obligé de retirer l’œuvre de l’exposition au Rockefeller Center.
Michael Hafftka
Michael Hafftka est né à Manhattan en 1953 de parents juifs européens réfugiés et survivants de l’Holocauste. Il a grandi dans le Bronx. Sa peinture est figurative et expressionniste. Son art, puissant, est plein d’humanité, d’émotion et de spiritualité. Ses influences ont pour nom Goya, Bacon ou Schiele…