Alors que sa vie n’est qu’une suite d’habitudes et qu’il n’a pas d’objectif de vie, le narrateur rencontre Dieu. Non pas comme ces personnes qui découvrent la foi mais comme on rencontrerait une personne avec qui des affinités se créent et qui devient un ami et un confident. Et cette rencontre va inévitablement changer sa vie.
Habituellement, j’évite les romans qui évoquent trop lourdement la religion car j’ai toujours l’impression que l’on essaie de convertir de façon détournée, ce qui me dérange profondément. Mais Dieu est un pote à moi ne tombe pas dans ce travers. Le ton est humoristique et le tout-puissant se montre sous un visage humain, accessible et un brin espiègle.
Un roman qui évoque la vie et ses difficultés, la question du libre arbitre et de l’amour mais que j’oublierai malheureusement bien vite. Peu fouillé, trop superficiel et emplit de bons sentiments, c’est une lecture idéale pour se détendre en été mais à éviter si l’on cherche de l’émotion et de la profondeur dans le discours. Le seul passage à m’avoir réellement marqué est le moment où Dieu évoque les souffrances que les êtres humains peuvent ressentir, des situations insoutenables, qui font froid dans le dos et témoignent de la cruauté des hommes envers leurs pairs.
Dieu est un pote à moi – Cyril Massarotto – XO Editions – 2008
Du même auteur :
- 100 pages blanches