Au crématorium de Lyon, on y voit plusieurs explications. Thierry Chaffat, Le Directeur technique des pompes funèbres de Lyon nous résume en quelques mots pourquoi la pratique de l’incinération est de plus en plus répandue dans l’hexagone :
« La première chose à dire à ce sujet, c’est que la crémation était un tabou tant que l’église avait un « véto » dessus. Par la suite, il y a eu aussi l’éclatement des familles, où les proches se retrouvent dispersés. Il y a aussi le critère « libre-penseur », le critère écologique de la chose aussi. » Propos recueillis par « Télé Lyon métropole ».
L’incinération : la solution la plus écologique
En effet, la crémation intéresse de plus en plus de Français. 70 % des Français interrogés dans une étude de 2013 affirment être intéressés par des funérailles qui respecteraient davantage l’environnement. En d’autres terme, c’est presque trois quart de la population qui souhaiterait recourir à cette pratique pour leur propres funérailles. Il y a donc aussi une véritable prise de conscience écologique derrière cette tendance.
Malgré cela, il ne faut pas oublier les efforts qui ont été fait concernant l’inhumation. Nous avions d’ailleurs vu dans des articles précédents la notion des cimetières verts ou encore les cercueils écologiques. Des alternatives s’offrent donc à vous si vous ne souhaitez pas être incinérer mais que vous avez tout de même l’esprit écolo !
Crémation et législation
Ce nouveau boom de la crémation à aussi fait évoluer la législation concernant la conservation et la dispersion des cendres. En effet, la loi du 19 décembre 2008, n’autorise plus la conservation au domicile d’un particulier.
Cas spéciaux
À propos de la dispersion saviez vous par exemple que l’immersion de l’urne en mer est possible, mais a une distance minimum de 6 km des côtes. Pour une simple dispersion des cendres, il ne vous faudra alors respecter la distance minimum de 300 mètres des côtes (loi du 2/01/1986 et article L. 2213-23 du CGCT) . En revanche, elle est interdite dans un fleuve ou une rivière aménagée.
Catherine Masson, Directrice des pompes funèbres de Lyon nous en dit plus à ce sujet :
« Mais par contre, on peut envisager une dispersion en pleine forêt, ou même imaginer un espace que le défunt appréciait particulièrement. Voilà c’est ça, un espace public en fait. » Propos recueillis par « Télé Lyon métropole ».
Autre évolution en rapport avec l’ère du temps, depuis le 28 janvier 2010, un arrêté impose aux crématoriums de respecter de nombreuses nouvelles normes environnementales et c’est pour cela en partie, que les crématoriums, renouvellent leurs équipements crématoires très régulièrement.