seulement annoncé par son ombre,
qu’il dépose sur le seuil ce qu’il reste de jour
et l’eau que nous boirons la nuit
pour y sentir passer le temps.
Que quelqu’un vienne, s’en aille,
et ne dise rien.
Il n’y a ici qu’un oiseau, mais c’est lui
qui met en musique ce qui mérite encore d’être
entendu.
***
Jean-François Mathé (né en 1950)