Rush // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Le scénariste et réalisateur du très sympathique Warm Bodies s’est dit qu’il serait peut-être bien d’écrire une série médicale avec un héros qui semble bien plus préoccupé par sa
propre vanité et son orgueil qu’autre chose. C’est une bonne idée au fond, mais ce n’est pas totalement original. Rush est donc une resucée de Royal Pains qui
aurait fait un enfant avec le Dr. House. On retrouve donc un peu des deux séries dans Rush et le personnage incarné par Tom Ellis
(Gates, The Fades). J’ai trouvé trouvé tout ça plutôt efficace, ce qui me fait peur c’est la suite. En effet, le potentiel de cette série est grand, celui de
nous raconter les problèmes psychologiques de Rush et son incapacité à se poser dans la vie avec quelqu’un. C’est la même chose avec son métier de médecin qu’il ne pratique pas
dans un hôpital et qu’en acceptant le cash. J’ai bien aimé ce premier épisode, presque malgré moi dans le sens où j’en attendais rien du tout et que j’avais légèrement peur du résultat. On nous
introduit tout un tas de personnages dans cette série, tous aux antipodes du héros qui lui fait office de figure particulièrement singulière. Le seul aspect qui à mon humble avis va créer des
problèmes par la suite, c’est l’histoire entre Rush et Sarah (incarnée par Odette Annable).
Le Dr William Rush exerce son métier de manière très singulière : il n'est rattaché à aucun hôpital, n'accepte que le cash, peut être très discret si on le lui demande, passe des soirées
endiablées avec ses patients. En gros, il adore sa vie et n'a aucune intention de la changer, jusqu'à ce qu'une ancienne conquête refasse surface. Sa conscience commence alors à le
travailler...
Mais non, il n’en est rien. Rush assume tout ce qu’elle nous présente avec un ton assez libre. C’est presque différent de ce que l’on a l’habitude de voir sur USA
Network et c’est pourquoi j’aimerais bien que Rush prenne le virage de Suits plutôt que de Royal Pains dans sa manière de développer les intrigues des
personnages. Ce serait faite de faire dans le tout procédural légèrement ennuyeux. Côté bande son, Rush gère plutôt bien là aussi. Entre « Retrograde »
de James Blake (qui semble tendance cet été après l’avoir entendu dans le pilote de The Leftovers) et puis l’excellente « All Eyes on
You » de St. Lucia en guise de conclusion de l’épisode. Si la bande son pouvait être aussi bonne tout au long de la première saison (que je compte regarder) je
suppose que cela pourrait faire une série médicale comme j’en avais envie. Parfois on peut donc être surpris par des séries, celle-ci a du potentiel et son casting est plutôt convaincant,
Tom Ellis en tête. Le genre médical a besoin de renouveau et même si au fond c’est un mix entre deux séries médicales déjà existante, le côté peu éthique me plaît si Rush ne
cherche pas à moraliser tout ça.
Note : 6/10. En bref, c’est solide, efficace et le côté peu éthique du héros me plaît. En espérant que tout cela ne soit pas perdu par la suite.