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Critiques Séries : Rush. Saison 1. Pilot.

Publié le 18 juillet 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Rush // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Le scénariste et réalisateur du très sympathique Warm Bodies s’est dit qu’il serait peut-être bien d’écrire une série médicale avec un héros qui semble bien plus préoccupé par sa propre vanité et son orgueil qu’autre chose. C’est une bonne idée au fond, mais ce n’est pas totalement original. Rush est donc une resucée de Royal Pains qui aurait fait un enfant avec le Dr. House. On retrouve donc un peu des deux séries dans Rush et le personnage incarné par Tom Ellis (Gates, The Fades). J’ai trouvé trouvé tout ça plutôt efficace, ce qui me fait peur c’est la suite. En effet, le potentiel de cette série est grand, celui de nous raconter les problèmes psychologiques de Rush et son incapacité à se poser dans la vie avec quelqu’un. C’est la même chose avec son métier de médecin qu’il ne pratique pas dans un hôpital et qu’en acceptant le cash. J’ai bien aimé ce premier épisode, presque malgré moi dans le sens où j’en attendais rien du tout et que j’avais légèrement peur du résultat. On nous introduit tout un tas de personnages dans cette série, tous aux antipodes du héros qui lui fait office de figure particulièrement singulière. Le seul aspect qui à mon humble avis va créer des problèmes par la suite, c’est l’histoire entre Rush et Sarah (incarnée par Odette Annable).
Le Dr William Rush exerce son métier de manière très singulière : il n'est rattaché à aucun hôpital, n'accepte que le cash, peut être très discret si on le lui demande, passe des soirées endiablées avec ses patients. En gros, il adore sa vie et n'a aucune intention de la changer, jusqu'à ce qu'une ancienne conquête refasse surface. Sa conscience commence alors à le travailler...

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Ce premier épisode cherche avant tout à nous parler des méthodes de travail de Rush. C’est là que j’ai peur car Royal Pains se voulait elle aussi spectaculaire dans un registre un peu moins malhonnête et beaucoup plus propre. On va donc sauver des membres de gangs dans un hangar abandonné (et sans électricité), on va aussi voir Rush recoudre l’arcade de la femme battue d’un sportif, sauver le pénis d’un homme riche qui semble se moquer des paiements, etc. Au premier abord il y a de toute dans Rush. Mais je crois que ce que j’ai préféré là dedans c’est le cas de cette femme battue qui va presque mourir à la fin de l’épisode. Cela permet de poser des questions d’éthiques à Rush. Est-il réellement capable d’aller aussi loin simplement pour toucher de l’argent cash ? Où est sa limite ? Telle est la question. Mais je trouve que le tout est plutôt soigné et même si la fin est un peu trop facile (c’est le genre d’intrigue que l’on aurait pu suivre sur deux ou trois épisodes éparpillés tout au long de la saison) on est dans une fiction où malheureusement les bons sentiments ne peuvent pas nous échapper. Quand le pilote de Rush débute, j’ai un instant cru qu’ils allaient nous refaire Rake (US), une série judiciaire mal lunée qui n’a jamais vraiment su décrocher les étoiles.
Mais non, il n’en est rien. Rush assume tout ce qu’elle nous présente avec un ton assez libre. C’est presque différent de ce que l’on a l’habitude de voir sur USA Network et c’est pourquoi j’aimerais bien que Rush prenne le virage de Suits plutôt que de Royal Pains dans sa manière de développer les intrigues des personnages. Ce serait faite de faire dans le tout procédural légèrement ennuyeux. Côté bande son, Rush gère plutôt bien là aussi. Entre « Retrograde » de James Blake (qui semble tendance cet été après l’avoir entendu dans le pilote de The Leftovers) et puis l’excellente « All Eyes on You » de St. Lucia en guise de conclusion de l’épisode. Si la bande son pouvait être aussi bonne tout au long de la première saison (que je compte regarder) je suppose que cela pourrait faire une série médicale comme j’en avais envie. Parfois on peut donc être surpris par des séries, celle-ci a du potentiel et son casting est plutôt convaincant, Tom Ellis en tête. Le genre médical a besoin de renouveau et même si au fond c’est un mix entre deux séries médicales déjà existante, le côté peu éthique me plaît si Rush ne cherche pas à moraliser tout ça.
Note : 6/10. En bref, c’est solide, efficace et le côté peu éthique du héros me plaît. En espérant que tout cela ne soit pas perdu par la suite.


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