A l’ouverture de cette rencontre, le Directeur Général de la gestion des changements climatiques et point focal / UNFCCCC du Bénin, Ibila Djibril, s’est réjoui de la tenue de cet atelier. Parce qu’il se tient au moment où le Bénin s’apprête à se doter d’un Programme national de gestion des changements climatiques. "Les enseignements qui seront dispensés au cours de cet atelier permettront aux cadres béninois de mettre en œuvre ce programme avec plus de chance de succès", a-t-il signalé.
Pour le représentant du Directeur régional de l’IUCN-PACO, Awaiss Aboubacar, cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme PAGE, un programme sur la gouvernance environnementale en Afrique de l’Ouest, finance par la Coopération suédoise à travers l’Asdi. Il souligne que ce programme a pour objectif, d’améliorer les conditions de vie des populations grâce à des politiques plus adaptées et un cadre institutionnel environnemental renforcé. Mais, en organisant cette rencontre, ajoute-t-il, le PAGE ambitionne de "doter la sous-région ouest africaine d’une masse critique de cadres capables de constituer des relais aussi bien nationaux que sous régionaux dans la dissémination de la trousse à outils de planification, de suivi-évaluation des capacités d’adaptation au changement climatique (TOP-SECAC)". En terminant ses propos, il a précisé que pour sa mise en œuvre, le PAGE s’appuie sur des institutions sous régionales dont la CEDEAO, l’UEMOA, le CILSS et des organismes de bassin tels que l’ABV, l’ABN, l’OMVS…
En ouvrant officiellement l’atelier au nom du Ministre de l’environnement chargé de la gestion des changements climatiques, du reboisement et de la protection des ressources naturelles et forestières, le Secrétaire général du Ministère, Imorou Ouro Djéri, s’est félicité du choix du Bénin pour abriter cette formation. Surtout, il a soutenu que cette session de formation "constitue assurément un évènement majeur dans la prise en compte de la dimension changement climatique dans les perspectives de développement socio-économique de nos pays". En rendant hommage à l’IUCN, la plus ancienne des institutions, il a salué sa contribution à l’évolution des réflexions qui influencent positivement la conduite des politiques nationale, sous régionale et internationale. "En faisant le choix de constituer un pool d’experts sous-régional sur cet aspect particulier du changement climatique, l’IUCN, une fois de plus, vient de faire œuvre utile", a-t-il soutenu.
En ce qui concerne le Bénin, il a confié que les acquis de l’atelier serviront à consolider et améliorer les processus d’élaboration des plans communaux et régionaux de développement des différents programmes et indiquer des actions idoines à conduire en étroite adéquation avec les capacités des populations.
L’atelier se poursuit jusqu’à ce vendredi avec en dehors des présentations théoriques, des descentes de terrain sont prévues pour tester les outils et toucher du doigt la réalité du terrain.