Le 18/07/2014
Synopsis :
Quand Irene America découvre que son mari, Gil, lit son journal intime, elle en commence un autre qu’elle met en lieu sûr. C’est dans ce nouveau carnet qu’elle livre sa vérité sur son mariage et sur sa vie tandis qu’elle utilise l’ancien pour se venger de son mari et s’amuser à ses dépens. Gil est devenu un artiste célèbre en peignant le portrait d’Irene sous de nombreuses formes, et il réalise que la peur de la perdre le contraint à se dépasser. Irene termine sa thèse sur George Catlin, le peintre des Indiens, qui a sillonné l’Ouest américain au début du XIXe siècle. Tandis qu’ils tentent de maintenir les apparences pour leurs trois enfants, leur foyer devient un endroit de plus en plus violent et secret. Irene décide de mettre fin à son mariage et à une relation de dépendance étrange et ironique, plutôt que de céder à l’autodestruction. Alternant entre les deux journaux intimes d’Irene et un récit à la troisième personne, Louise Erdrich explore la nature complexe de l’amour, les lignes fluides de l’identité et le combat d’une famille pour sa survie.
Les premières lignes :
2 Novembre 2007 – Carnet bleu
Maintenant j’ai deux agendas. Le numéro un, c’est le Mémento journalier à couverture rouge et cartonnée, semblable à ceux dans lesquels j’écris depuis 1994, quand nous avons eu Florian. Tu m’as offert le premier pour que j’y consigne ma première année dans mon rôle de mère. C’était vraiment adorable de ta part…
Mon avis :
Si j’avais d’emblée été séduite par le pitch de ce roman, malheureusement, l’ensemble n’aura pas été à la hauteur. Je m’attendais à quelques choses de palpitant, à de sombres machinations…. Malheureusement, je n’aurai rien trouver de tout cela.
Dans ce roman, on découvre Irene et Gil, ils se sont aimés passionnément, mais aujourd’hui ils se déchirent, tout en donnant le change des apparences. Irene était la muse de Gil qui est artiste peintre. Et c’est à la déchéance de ce couple que le lecteur va assister. Irene souhaite que Gil s’en aille, elle ne s’en cache pas et lui dit, mais Gil s’accroche, et elle n’a pas la force de le repousser.
Durant toute ma lecture, j’ai trouvé l’ambiance malsaine et lourde me laissant perpétuellement avec un sentiment de malaise, je n’ai pas réussi à m’intéresser aux personnages, et l’alternance d’écriture à la première personne (dans les carnets d’America), et à la troisième dans les autres, m’a aussi dérangée même si j’ai bien compris que c’était un choix volontaire de l’auteure.
Ce roman est une sorte d’ovni littéraire, un huis clos dans la psychologie de couple, je pense que le lecteur aimera ou pas, malheureusement pour moi, j’entre dans la seconde catégorie, et plus que le roman, c’est ça qui me déçoit.