Une organisation Buzz on your Lips.
Une soirée sludge, doom, stoner psychotique en perspective dans le charmant café-chantant de la rue des Pierres, le DNA.
Ils étaient tous là, les intégristes du sludge, les camés au doom, les zélateurs du stoner, le noir était de rigueur au DNA, d'ailleurs, une de leurs devises sonnent ainsi.. doom is a state of mind, a dark blue, blanket grey, black state of mind...
Et le corps?
Nourri à la bière!
From London, Gurt!
Naissance en 2010, une série de EP's et un album en mai 2014, 'Horrendosaurus'.
Le mal-nommé ' Sophisticate' ouvre, Gareth commence fort, un hurlement à s'arracher les testicules, sur fond sonore insanely loud, le travail de bûcheron du gentil Simon ne ressemble en rien à celui d'un fonctionnaire de la communauté française, je cogne et cogne encore jusqu'à la tombée de la nuit.
Commence déjà à faire très chaud dans la rabouillère.
C'est notre 20è show du tour et le dernier, ça va être la fête, 'Soapfeast', ils ont sorti la quincaillerie lourde, et pour un morceau sludge, le char se déplace à une vitesse pas légale.
Effrayant!
Un invité aux drums, Carl, le gringalet de Dopethrone pour ' Horrendosaurus', du Black Sabbath puissance 86.
T'es le seul à ne pas headbanger, la faculté ne recommande pas.
This is my favourite one qu'il dit avant d'amorcer 'You ain't from around these parts', effectivement, tu viens du village voisin.
Un titre composé par Pacuvius Marcus, 'Exscriptus Spiritus', ces Romains s'y connaissaient en sludge.
Comment votre doom, monsieur?
Spiced, I want 'Spiced Doom', son of a bitch!
A se démolir les papilles gustatives.
Ils terminent avec le sauvage 'Dudes with Beards with Cats', où ont-ils été dénicher ce titre?
Euphorie générale et un bis, 'Rock'n Roll' du Zep, version pas édulcorée.
A boire!
A mystical throne made of weed in which three wizards, also crowned with weed, sit.
Band né à Montréal en 2008/2009.
Un trio, Vincent Houde ( guitar, vocals) - Vyk ( basse) et Big Carl Borman aux drums, I love your sunglasses, kiddie!
Dernière galette recensée 'III' datant de 2012.
Guitare et basse au garde-à-vous sur fond fuzz, c'est parti, la fleur au fusil, ' Tap Runner', du doom/stoner aux accent bluesy.
La lenteur est de mise, le sentier menant vers les limbes est sinueux.
On a le temps!
Tiens, Vincent, une Maes.
Il la vide cul sec et attaque 'Dry Hitter', titre non-enregistré qui selon ses propos ne traite pas de drogue.
Un monolithe brut et rugueux.
'Hooked' et 'Porcelain God' sont taillés dans le même roc.
Entre les salves massives, monsieur Houde nous gratifie de quelques plaisanteries espiègles, celle-ci s'appelle 'Les toilettes', "ta meilleure amie, forcément puisque t'es toujours beurré", Bruxelles, on fait comme si c'était vendredi, santé, cannette numéro 5 éclusée.
Revenons aux choses sérieuses,un nouveau downtempo lancinant ' Reverb Deep' suivi de 'Devil's Dandruff' aux riffs cinglants.
Pour la seconde fois, des poses de troufions figés en attendant que l'étendard flotte en haut du mât.
Carl, tringles levées..clack, clack, clack, lance 'Dark Foil', une bluette pour gonzesses s'excitant sur Tristan Evans de The Vamps.
Tu savais qu'il avait des problèmes d'haleine?
'Bullets' et le sardonique ' Zombie Powder', à l'imagerie Walt Disney fait un détour par le cimetière, nous approchent du curfew.
I need a shot of whisky.. il recevra deux gobelets, bordel du Johnny Walker dans un récipient plastifié, quel crime!
Il est 22h, l'ultime décharge, une version stoner du 'Ain't no sunshine' de Bill Withers.
La messe est finie, le bar reste ouvert.
Prochain concert prévu par Buzz on your Lips, le 13 août, Chelsea Wolfe au Brass!