Un ingénieur indien s’apprête à emmener un Tuk-Tuk électrique de sa fabrication de Bengalore à Londres, pour un périple de 9600 km à travers 10 pays. Naveen Rabelli a adapté ce petit véhicule à 3 roues, emblématique des métropoles du sous-continent, pour qu’il fonctionne avec l’électricité d’une batterie, rechargée par des panneaux solaires disposés sur le toit et sur les bâches latérales.
Un ingénieur indien s’apprête à emmener un Tuk-Tuk électrique de sa fabrication de Bengalore à Londres.
Le prototype de Tuk-Tuk électrique est rouge vif et se prénomme Tejas, un mot sanskrit qui signifie rayonnement. Il pèse une tonne à pleine charge, soit le double d’un pousse-pousse classique. Pour déplacer ce poids pendant 80 Km, huit heures de charge de la batterie seront nécessaire, et les panneaux solaires permetrront de prolonger l’autonomie de 25 Km, si l’ensoleillement est correct au moins pendant 5 heures. Au total, le voyage devrait durer 100 jours, à 40 Km/h de moyenne pendant les étapes.
D’après les calculs de son concepteur, le pousse-pousse peut parcourir 100 km pour moins d’un dollar, alors que le coût équivalent pour un tuk-tuk fonctionnant au diesel est multiplié par 4. Naveen se donne comme objectif de promouvoir les véhicules électriques alternatifs et de démontrer le savoir-faire indien. Il compte aussi rencontrer des acteurs impliqués dans les solutions de transport durable un peu partout sur son chemin.
L’ingénieur prévoit une première étape de Bangalore à Bombay, avant d’embarquer sur un bateau pour l’Iran, pour traverser ensuite la Turquie, entrer en Europe par la Bulgarie et rejoindre la capitale britannique par le port de Calais. Il fera le voyage avec un documentariste autrichien, choisi pour sa petite taille, ce qui lui permettra de dormir comme lui à l’arrière du camion !
Bah, ce ne sont que 100 mauvaises nuit à passer !
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