Luciole, c’est un nom qui revient régulièrement dans mes lectures musicales sur le net. Un nom qui m’intrigue depuis pas mal de temps, pour tout dire.
En 2009, la demoiselle sort son premier album titré Ombres, je passe complètement à côté, je retiens le nom sans l’écouter. Prise dans mes nombreuses autres découvertes musicales, je la mets sur longue liste des artistes à écouter, à saisir et à mieux définir. Et comme bien souvent, je finis par oublier, submergée par mon dernier coup de cœur musical du moment.
En 2012, Luciole sort un EP titré En attendant. Encore une fois, je me promets avec une sorte d’autorité toute ridicule que cette fois-ci, putain, c’est bon, je m’y mets. Et puis, une chose en entraînant une autre, j’oublis… encore !
En 2014, Luciole fait un spectacle vraiment sympa, d’après Benoît (quand même !) avec Zaza Fournier et Cléa Vincent aux Trois Baudets (ça s’appelle Garçons et c’est jusqu’au 26 juillet, oui, je sais, je vous l’ai déjà dit mais bon…) Bref, je la découvre à travers Zaza Fournier, et là, je me pose et je prends le temps d’écouter. Je tombe sur les premières chansons du premier album, ça sonne très chanson française ; cette vague informe des années 2000, quand la musique se résumait à une voix frêle, quelques accord grattés sur une guitare sèche et une nana qui parle d’amour, façon mélodrame à la con, chewing-gum à la fraise et dépression post-écoute… sauf qu’avec Luciole, il y a plus. Il y a même beaucoup plus. Alors, je cherche des titres du dernier EP, en me disant que ce n’est pas possible que je la classe dans cette catégorie et là… je tombe amoureuse du son, de la voix, des mots choisis, du choix des mots, de cette plume inconnue, de cette façon de dire, de raconter, de chanter, cette façon d’être nous tous(tes) réunis mais en mieux, en plus beau, en plus coloré, plus poétique. Bref, je me suis reconnue dans ses mots, à elle et ça m’a toute retournée. Et puis, j’ai pris le temps de découvrir ses vidéos mensuelles sur youtube et ses jolies collaborations avec Zaza Fournier, Cléa Vincent, Lise, Vincha et les autres, notamment le fabuleux Gaël Faye pour le mois de mai.
Bref, je découvre donc son parcours musical, ses nombreux prix, ses nombreuses apparitions et son talent incontestable, parce que c’est surtout ça qui m’a le plus troublée ; son talent et mon incapacité à m’expliquer comment j’ai fait pour attendre si longtemps avant de lui donner la parole dans mon casque audio. Elle y a, à présent, la meilleure des places (juste après Zaza Fournier) et je crois, j’en suis même quasi certaine ; elle n’en sortira plus. C’est une trop belle conteuse pour que je puisse oublier, cette fois-ci. Oui, Luciole, c’est une jolie façon de servir la musique, de servir les mots et de donner du sens à la musique.
Luciole est en recherche de fond sur My Major Company pour son second album. On peut donc financer le précieux sésame avec, en échange, de jolies contreparties. Il ne reste pas énormément de temps, très peu même… Et ce serait tellement bête de passer à côté de Luciole, comme j’ai pu le faire, moi. Alors, je me dis que peut-être, si ça vous tente, quelques-uns d’entre vous pourraient lui donner un petit coup de main par ici
Je mets à l’écoute le fabuleux, le sublime, le très très beau titre J’attends, pour ce joli phrasé, ces jolies mots, ce son délicat et puissant. Et j’opte pour un bonus avec le live du titre Quand t’es pas là pour toutes les raisons qui me poussent à écouter ce son et à vous en parler.
Le clip et le live sont donc à l’écoute, juste après le break
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Informations complémentaires
- Titre: J’attends
- Durée: 3min 12s
- Artiste(s): Luciole
- Album: Et en attendant… – EP
- Label: Luciole
- Date de sortie: Octobre 2012