Portraits croisés. Episode 6

Margot et Eléonore se sont à nouveau promenées dans les allées du festival pour une série de portraits de plus en plus courus…

Notre premier portrait est celui de Frédéric. Alors c’est simple Frédéric s’occupe de beaucoup de chose, mais lorsqu’on lui demande ce qu’il fait il écrit qu’il “fatigue“. On ne sait pas vraiment si 28 ans est son âge ou le nombre d’années de participation au festival, on vous laisse juger. Ce qu’il préfère : “le silence” lors des concerts.

Hélène quant à elle, vous la connaissez si vous allez à ses conférences. Toujours de bonne humeur, notre musicologue préférée aime au festival les “voix” et la “musique sublime“.

Nous continuons avec Odile, qui malgré son emploi du temps de ministre a eu la gentillesse de nous répondre. Directrice générale du festival, elle y vient depuis 22 ans. De sa plus belle écriture elle marque que le festival est “stimulant“, même au bout du sixième jour.

Nous nous tournons ensuite vers Marion. Si vous nous suivez, c’est elle qui prépare les cartes postales musicales avec Ismaël. Eh oui elle est blogueuse documentariste, et non documentaliste, ne faites pas la faute. Venue de la Rochelle, c’est son premier festival. Elle a choisit le mot “riche“.

Dans les bureaux de l’administration, je rencontre Philippe, ce Saintais de 70 ans, participe cette année à son 41ème Festival. Il est « président de l’association de la Cité Musicale ». Il dit aimer au festival « l’excellence, la convivialité et la décontraction ».

Nous montons ensuite rejoindre Séverine, jeune Bordelaise de 35 ans qui couvre son 4^ème Festival en tant que « journaliste spécialisée musique ». Elle travaille à Sud Ouest et tient un blog Classique mais pas has Been.  Ce qu’elle adore au festival de Saintes son ” ambiance”. 

Julien, 33 ans, rencontré devant l’église abbatiale, vient de région parisienne pour son premier festival. Ce clarinettiste fait parti du Het Collectief. Il adore le lieu « magique et magnifique, et le cloître… ».

J’arrive ensuite à une table de quatre musiciens belges : le violoniste Wietse, le pianiste Thomas, le bassoniste Filip et « le manager » Gerrit.  Ils ont respectivement 37 ans, 44 ans, 38 ans et 46 ans. Le violoniste habite Anvers, et les autres, Bruxelles ou ses alentours. Ces quatre artistes font partie, comme mon précédent portrait, du Het Collectief. Ce qu’il aime le plus au festival : « le fait que le public soit en vacances, relax et plus détendu, à l’écoute… Et que les salles soient pleines, quoi ! »

Sur leur pancarte, ils mentionnent « l’ambiance conviviale, l’atmosphère, l’endroit très typique et historique et le public très chaleureux. La terrasse J. Le camping, le pineau des Charentes et les collègues ».

Pour mon dernier portrait, je rencontre le mari de Ria, une femme rieuse et joyeuse très agréable rencontrée lors d’une précédente édition des portraits croisés. Avec bonheur, elle me présente son « amour de contrebassiste ». Joost, jeune contrebassiste Belge de 35 ans, qui vient à Saintes pour la deuxième année. Il aime « l’endroit, l’atmosphère, les musiciens partout, la belle musique et le bonheur de jouer ici… ». Enjoué, Ria Eléonore et moi le mettons à l’épreuve de surpasser la qualité de la pancarte de sa femme. Plein d’humour, il nous fait longtemps rire avec ses mimiques et dessins. Nous ne tranchons pas de vainqueur ni au concours de pancarte, ni à celui ou celle qui nous a fait le plus rire… Nous ne pourrions en décider !

Eléonore Terville et Margot Douteau