The Night Shift // Saison 1. Episodes 6 et 7. Coming Home / Blood Brothers (Part 1).
Il y a tout de même quelque chose que je me demande. Les couples homosexuels dans les séries médicales doivent forcément avoir l’un des deux personnages amputé de sa jambe ? Après Grey’s
Anatomy, c’est au tour de The Night Shift de le faire avec Drew et Rick. Drew, notre très cher urgentiste préféré va se retrouver avec son petit ami, Rick, un soldat
américain à l’hôpital. En effet, ce dernier a la jambe complètement broyée. Il a besoin d’être amputé et ce même si Rick n’a pas envie de perdre sa jambe. C’est un peu ce qui s’est passé dans
Grey’s Anatomy avec Callie et Arizona. J’espère cependant que la suite ne serait pas complètement copiée-collée de ce que l’on avait pu voir dans la série médicale de
ABC. Ce serait tout de même dommage. Mais la fin de l’épisode quand Drew et Rick s’embrassent, faisant d’un côté le coming out de Rick devant ses collègues soldats et de l’autre
permettant à l’hôpital de voir qui est le petit ami de Drew, c’était tellement beau comme moment. J’avais envie d’en voir plus mais c’est le jeu de The Night Shift, la série ne
peut pas aller au delà de ce qui se passe la nuit. C’est en tout cas ce que nous apprend depuis le début le time code en bas de l’épisode. Et même si ce n’est pas aussi efficace que
24, c’est tout de même une bonne idée.
Car « Coming Home » se concentre donc sur l’histoire d’un bus de soldats qui a eu un accident. Il y a donc l’ambiance de bonne camaraderie avec ce jeune soldat qui
tente de demander à Krista de sortir avec lui. C’était un bon moment là aussi car même si le soldat va mourir à la fin de l’épisode, il y avait encore une fois un très joli message touchant
derrière et cela m’a ému. Je pense que The Night Shift est en train de me séduire petit à petit (et ce même si au fond il y a énormément de choses piquées à la petite soeur de
ABC). Mais cela ne veut pas pour autant dire que c’est mal fait, bien au contraire, il y a ici tout un tas de bonnes et belles choses. Surtout que le fait que l’on soit aux
urgences accentue directement le rythme des épisodes et celui-ci était rondement bien mené. Le côté soldat a beau parfois être un peu tire larmes, il n’y a pas de morale patriotique à la fin et
c’était appréciable. Sans compter qu’il n’y a pas de message homophobe et même si cela peut-être bienveillant de la part des scénaristes, ils auraient très bien pu aller dans une direction
totalement différente. Mais c’est mignon comme tout. Du côté de TC et Jordan, Scott est forcément jaloux. Je trouve que ce dernier est toujours aussi ridicule mais bon, cela permet encore une
fois de confirmer qu’il n’a rien à faire là et que Jordan est faite pour TC. Tout simplement.

Pour ce qui est de « Blood Brothers », les choses sont assez différentes. En effet, cet épisode nous plonge dans un univers bien plus impressionnant. Nous avons plusieurs patient, que ce soit le cas de cette jeune fille qui mange des fourchettes et des scalpels qui n’est pas très bien dans sa peau et à qui Krista va se confier (la scène était mignonne même si toute cette intrigue manque de surprises). L’autre partie de l’épisode était quelque chose que l’on avait déjà pu voir dans Grey’s Anatomy. Sans compter que The Night Shift nous en fait un double épisode également. Une bonne idée au fond, surtout que celle-ci fonctionne plutôt bien grâce à la belle énergie des scénaristes et du casting. TC se retrouve avec Topher coincés par un homme armée afin de sauver un patient qui doit lui donner une information des plus importantes. On nous fait croire dans un premier temps que cet homme est un agent de la DEA (sauf qu’avec cette introduction spoilerisante, on sait pertinemment que ce n’est pas quelqu’un qui veut du bien aux personnages. C’est dommage d’ailleurs, j’aurais bien aimé que cela ne soit pas vraiment le cas. Mais peu importe, le plaisir reste entier, surtout que je ne m’attendais pas du tout à ce que cela soit un double épisode.

Note : 6.5/10. En bref, deux solides épisodes de The Night Shift.