J’entame donc avec le terme caudalie. On note tout de suite l’analogie avec la queue (non, pas celle des caisses au Leclerc), l’appendice caudal. Le bout. La fin. Ce qui reste quoi. La queue latine (non, pas celle de Rocco qui s’raidit), cauda donc donnera en italien moderne la coda, célèbre signe connu des musiciens qui indique qu’il faut se rendre à la fin de la partition. La queue du morceau en somme.
Imaginez-vous quand même que on ne trouve pas (ou plus) ce terme dans certains dictionnaires, alors que lorsqu’on sait ce qu’il véhicule, c’est bien dommage. Car oui mes ami(e)s, dire que la caudalie représente la France est juste un euphémisme ! Car nous touchons là au domaine du vin.
La caudalie n’est ni plus ni moins que la persistance en bouche du breuvage exprimée en secondes. Ces secondes où les papilles sont secouées, le palais flatté et la langue caressée par les aromes et les tannins (après avoir avalé ou recraché). Un vin issu d’une bouteille en plastoc ne révèlera pas de caudalie. Un vin honnête exprime en moyenne entre 3 et 9 caudalies. Mais certains vins très expressifs peuvent compter jusqu’à 25 caudalies (surtout chez les sauternes). Cette perception n’est bien sûr qu’une tendance, car elle peut être relativement différente d’un individu à l’autre.
Caudalie, caudalie oh ! Caudalie, caudalie ah ! Mais qu’est-ce tu bois doudou dis-donc ?
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