Compte tenu d’une surcharge de travail, d’un cerveau saturé et d’une jauge complète, je suis au regret de vous dire qu’il n’y aura pas de report du cinquième jour.
En même temps, il y avait plein d’invités qui vous diront sur Twitter : "que c’était géniaaaaaal","magique", "parfait" mais ils parleront plus du cognac, diront que les backstage c’est la vie, surtout dans l’espace Platine.
J’ai une pensée émue pour Jean-Louis Foulquier qui doit se retourner dans sa tombe en voyant que son festival populaire est devenu une banque pour riche festivalier.
J’ai une pensée émue pour les artistes du chantier des Francos qu’on n’a vraiment pas beaucoup vus cette année.
J’ai une pensée émue pour tous les copains des copains des copains des copains des partenaires qui ont dû boire des verres à l’œil et subir des concerts qui les intéressaient pas, dans un théâtre ou dans une chapelle, pendant que d’autres ont poireauté cent ans pour pouvoir travailler. En vain.
J’ai une pensée émue pour ces gens qui n’ont pas pu avoir de places de concerts et qui n’ont pas pu non plus profiter des scènes jadis gratuites ou peu onéreuses.
Je verse une larme pour les Francofolies qui ont vendu leurs âmes au diable mais qui retiendront qu’une chose : "on a battu notre record d’affluence cet été".
Je verse une larme en pensant à F. Beigbeder qui a raison quand il dit que l’amour dure trois ans, c’était ma quatrième année.
Et enfin je t’invite à lire le billet du Blog de la Blonde qui t’explique en détail pourquoi on a mal à nos Francofolies.
J’ai quand même envie de te dire : que François and The Atlas Mountains, danseurs, joyeux en transe comme toujours a passé un peu de baume sur nos petits cœurs brisés et AuDen lui nous a permis de pleurer un bon coup histoire de se sentir mieux après. Merci à eux.