Scène 1, intérieur jour. Un lapin passe un coup de fil, assis sur la cuvette des WC. Dubitatif, il allume une clope, peu à l’aise avec le rôle de masochiste que ses employeurs du moment lui demande de jouer. Le malaise grandit lorsqu’il reconnaît Connie, sa future ex-compagne, affublée d’un costume d’indienne dominatrice. La coupe est pleine pour Rob (Mark Greenfield), qui prend ses pattes à son cou et s’en retourne à sa misérable vie de vendeur de matelas…
A ses côtés, Manny (le rappeur Coolio, en mode « Sumpin New » plutôt que « Gangsta’s Paradise »), sorte de « bad boy » au vocabulaire fleuri aussi dangereux qu’un chaton, et Martin (C. Clayton Blackwell), un hurluberlu accro à la nicotine fervent admirateur de Shakespeare et d’Esope. Pour venir en aide à une belle demoiselle en détresse, cette sympathique brochette de branquignoles va s’improviser preux chevaliers moyennant une grosse récompense à la clé, et se retrouver dans des situations ubuesques.
Premier film de Timothy L. Anderson, Two Hundred Thousand Dirty est une comédie aux nombreuses bonnes idées sur le papier mais qui s’avèrent stériles à l’écran. Le cinéaste se contenter de flirter avec l’absurde, ne parvient pas à faire démarrer l’intrigue avant le dernier quart d’heure et peine à nous embarquer dans ce qui aurait pu vraiment être une folle histoire.
Dommage.
Sortie le 16 juillet 2014.
Two Hundred Thousand Dirty Bande-annonce VO