Mardi 1er juillet 2014, la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) a tranché en faveur de l’Etat français dans le "litige" qui l’opposait à S.A.S (il s’agit des initiales de la plaignante), jeune femme française de 24 ans, d’origine pakistanaise.
La jeune femme estime que la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public est une "violation de la liberté de religion, d’expression, et du droit au respect de la vie familiale et privée". Le port du voile intégral, en ce qui la concerne, (le Niqab – qui couvre le visage pour n’en montrer que les yeux ou la Burqa – qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles) est un choix personnel et non dicté par un ou des tiers. Elle souhaite donc pouvoir continuer de se vêtir de la Burqa ou du Niqab à sa guise.
Pourtant, malgré la réponse de la CEDH, elle peut toujours le faire mais doit être consciente qu’à tout moment les représentants de l’ordre public peuvent lui demander de les ôter. Mais surtout, elle conserve le droit le plus précieux celui de pouvoir choisir ou pas de les porter. Droit, que d’autres femmes dans le monde n’ont pas !
Que doivent-elles penser, ces autres femmes dans le monde, du combat des féministes occidentales ? Elles qui se focalisent sur ces bouts de tissus alors qu’ils sont leur "gilet par balle" face à des "fous" qui se targuent de détenir la vérité ?
Espérons que sous peu, ces "voiles", passeront inaperçus ou presque dans les débats, car devenus à la mode (Madonna y travaille d’ailleurs) comme le sont devenus les "barbus" qui défilaient l’année dernière sur les podiums.
#Theti
Pour en savoir un peu plus sur cette loi, c’est ICI !