Le 14 juillet est passé, mais avez-vous vu hier le Doodle spécial pour ce jour de fête nationale ? Pour la première fois, Google a demandé à une personne extérieure à l’entreprise de créer un fameux Doodle (détournement de son logo).
Fan de tricot et de crochet, c’est la blogueuse Julie Adore qui a été choisie pour créer cette animation en home de Google.fr pour ce 14 juillet 2014. Repérée sur Google+ pour ses travaux dans le domaine des loisirs créatifs, cette commande (non rémunérée explique Metronews) fut montrée et validée par l’équipe Google US basée à San-Francisco. Citée en page d’accueil, un beau coup de projecteur de 24h sur le travail de cette créatif aux adorables crochets.
Coulisses de la fabrication du doodle
« D’abord j’ai écrit tous les mots qui me faisaient penser au 14 juillet… Bleu, blanc, rouge, feu d’artifice, Tour Eiffel… L’idée s’est formée assez vite dans ma tête (même si au début je voulais faire un petit dessin dans ce genre.) Et puis je me suis dit : Julie, ne renie pas la technique grâce à laquelle les gens te connaissent. Une fois que j’ai décidé que mon doodle allait être au crochet, je tenais mon idée. »
Premier essai
Premier essai montré à l’équipe Google basée à San-Francisco :
« J’ai replacé la lettre « L » par la Tour Eiffel, souriante avec des yeux et des joues rouges et j’ai envoyé plein de feux d’artifices tricolores! Ma Tour Eiffel a des allures de ces peluches qui sont vendus dans les boutiques de souvenirs. »
Premier retour de Google US
« Le premier retour de l’équipe américaine fût: « it’s adorable »
« Donc, j’ai pensé à la cocarde tricolore pour remplacer une des lettres « O », un symbole de la France très graphique. D’abord je l’ai réalisée en superposition des ronds: bleu le plus grand, blanc et rouge au milieu. Puis j’ai voulu vérifier quand même et à ma surprise les couleurs de la cocarde étaient inversées dans la version la plus moderne. »
La version finale
Le shooting
« J’ai confié la prise de la photo à mon amoureux. Tellement excitée, j’avais les mains qui tremblaient. Il a dépoussiéré d’abord la toile avec un pinceau et ensuite il a pris au moins 15 clichés sur la terrasse sous le soleil bienveillant ».