Attention pépite ! Pour son quatrième film, l’américain Michael Tully revient avec une petite merveille Ping Pong Summer, qui transpire le cool des années 1980. Le tout saupoudré par un soupçon de la géniale Susan Sarandon.
Ocean City est une charmante station balnéaire de la côté est des États-Unis. C’est aussi là où Rad Miracle, jeune ado un peu gauche, va passer ses vacances lors de l’été 1985. Amateur de hip-hop, qu’il danse assez mal, il est aussi fan de tennis de table. Un sport qu’il ne maîtrise pas vraiment. Mais qu’importe, avec son nouveau meilleur ami Teddy Fryy, il trouve ça cool. Et pour le coup nous aussi.
C’est là que réside la magie de Ping Pong Summer. Le spectateur rentre avec une facilité folle dans l’esprit du jeune Rad. Tout nous paraît cool comme lors de notre prime jeunesse. Quand notre jeune héros s’en va boire une boisson au nom improbable, on trouve ça cool. Quand il s’en va user sa raquette de pingpong, c’est tout aussi cool.
Point appréciable, le film ne tombe pas dans le panneau du film à faire kiffer les hipsters. Tout semble véritablement ancré dans la décennie de Run DMC. Pas question de carte postale hype retro 80 à faire pâlir les branchés de notre époque. Cette esthétique sert particulièrement bien cette histoire aux allures de conte de fées. Une princesse un peu larguée et un château merveilleux (comprenez par là, la salle de jeu de la ville) aux mains de deux petits bourgeois détestables, sans oublier la bonne fée inattendue.
C’est cette bonne fée qu’incarne Susan Sarandon. Plus qu’une marraine bedonnante à baguette magique, l’actrice campe le rôle du mentor. Une figure que l’on a plutôt tendance faire incarner par des hommes.
On vous invite vivement en vous engouffrer dans les salles obscures pour admirer cette petite merveille qui vaut largement un billet de cinéma.
Le 16 juillet au cinéma.
Jeu de briques
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