Souviens-toi, Circa Waves ont sorti un clip très remarqué dont on a parlé ici. Le groupe a conquis l’Angleterre en peu de temps et s’attaque au reste du monde. La preuve, les Circa Waves étaient de passage à Paris en juin dernier. On a pu leur faire passer quelques petites questions auxquelles ils ont (brillamment) répondu.
Racontez-nous l’histoire de Circa Waves.
On faisait tous partie de la scène musicale de Liverpool depuis un moment, donc on se connaissait plus ou moins. Mais la première fois qu’on s’est vraiment tous retrouvés ensembles, c’était lors du Liverpool Sound City festival, l’année dernière. On a passé la soirée à écouter des groupes et Kieran a fini par dire qu’il avait quelques demos chez lui, mais pas de groupe. On s’est promis de répéter et répéter pour qu’on puisse participer au festival l’année suivante. Ça a vraiment commencé ce soir-là. Aucun d’entre nous n’imaginait qu’on ferait une tournée en Europe et qu’on jouerait devant autant de gens un an plus tard.
Comment décririez-vous le son de Circa Waves ?
C’est du Garage Pop.
Quand pourrons-nous entendre votre premier album ?
On vient juste de finir de l’enregistrer donc ça ne devrait pas prendre trop de temps de le mixer, je pense. Il sera sans doute dans les bacs en début d’année prochaine.
Comment c’était de tourner le clip Stuck in my Teeth ? Et qui se cache sous le costume noir ?
C’était probablement le jour le plus long de notre vie ! On a dû arriver vers 6h30 du matin sur le plateau pour répéter et installer le décor. Comme le clip devait se faire en une prise, ça a pris toute la matinée pour répéter et 15 prises pour y arriver, donc on a fini par quitter le plateau super tard. Ça valait le coup par contre. En ce qui concerne l’ombre, on s’est lâché sur le budget et on a dégotté : Danny DeVito, Kurt Russel, Kiefer Sutherland et Wesley Snipes. Ils ont tous bien géré !
Vous êtes bien occupés à tourner en Europe. Où est l’endroit le plus bizarre/fou où vous avez joué jusqu’à maintenant ?
L’un des concerts les plus fous, c’était au London Calling à Amsterdam. On a joué au Paradiso qui est une salle géniale. C’était l’un de nos premiers concerts où c’était plein à craquer donc c’était plutôt mémorable.
Après la conquête de l’Angleterre avec le NME Tour, votre plan est d’envahir la France, c’est ça ? Comment c’est Paris ? Ce n’est pas la première fois que vous jouez là.
On adore venir à Paris. On vient de jouer notre 3ème concert ici et c’est de mieux en mieux à chaque fois. Ceci dit, la première fois qu’on a joué à Paris, on a failli se retrouver dans trois bagarres en 10 minutes, ce qui est assez original !
Vous allez assurer les premières parties de Two Door Cinema Club et de Metronomy bientôt. Dans quel état d’esprit on se trouve quand on monte sur scène ? Vous avez la pression ?
Quand on fait la première partie d’un groupe plus célèbre, c’est toujours important de se rappeler que le public n’est pas là pour nous. On doit monter sur scène et « séduire » tous ces gens. Ça peut s’apparenter à de la pression mais on voit plus ça comme un bon challenge.
Vous êtes aussi programmés aux Eurockéennes de Belfort cette année. C’est une peu notre Glastonbury ou Leeds Fest à nous, en France. Une véritable institution. La seule différence c’est qu’on a souvent un meilleur temps. N’oubliez pas vos lunettes de soleil et la crème solaire !
On va aussi ramener notre jeu de cricket, alors !
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Bon on a vendu du rêve aux Circa Waves, vu la météo qu’ils ont eu aux Eurocks cette année mais ils ne nous en voudront pas. On devrait les retrouver très bientôt sur nos routes françaises. Espérons-le et vivement la sortie de leur premier album.