Les femmes qui « vivent un stress » dans la journée puis consomment un repas riche en graisses vont prendre plus de poids, conclut cette étude de l’Ohio State University. Ses conclusions, présentées dans la revue Biological Psychiatry, montrent que cet effet combiné, stress puis graisses va ralentir le métabolisme du corps, au point de pouvoir entraîner une prise de poids jusqu’à 5 kilos par an.
L’analyse constate que,
- 31 femmes déclarent au moins un facteur de stress au cours du jour précédent,
- 21 des facteurs de stress réguliers,
- 6 femmes aucun stress,
- Les facteurs de stress évoqués concernent des conflits avec des collègues, des amis ou le conjoint, des difficultés avec des enfants ou une pression liée au travail.
Les femmes ayant déclaré un ou plusieurs facteurs de stress au cours des 24 heures précédentes
· brûlent 104 calories de moins que les femmes non stressées dans les 7 heures qui suivent la prise du repas. Cette petite différence correspond, théoriquement, à un gain de poids de près de 5 kilos en un an ;
· elles présentent des niveaux plus élevés d’insuline, ce qui contribue à la conservation de la masse grasse et à une moindre oxydation des graisses. La graisse blanche est plus facilement stockée.
Le double facteur stress sur le gain de poids : C’est la synthèse de l’auteur principal, Jan Kiecolt-Glaser, professeur de psychiatrie et de psychologie à l’Ohio State University : « Nous savons par ailleurs que nous avons tendanceopter pour des aliments riches en sucres et en graisses lorsque nous sommes stressés et cette étude montre que le gain de poids est également favorisé par le stress, sous l’effet duquel nous brûlons moins de calories ».
Source: Biological Psychiatry via Eurekalert (AAAS)Weighty issue: Stress and high-fat meals combine to slow metabolism in women (Visuel Ohio State University Wexner Medical Center)
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