Quatrième de couverture :
Première de la classe, Capucine n’a qu’une obsession, elle veut faire l’amour. Elle a quinze ans, c’est le moment, pense-t-elle. Mais pas avec un garçon de son âge, boutonneux et maladroit, non, Capucine aimerait un homme, un vrai, et pourquoi pas son prof d’histoire-géo? Dans la même classe, Martin, avachi sur sa chaise, rêve de musique. Bassiste, il prépare son premier concert public, collectionne les bulles et joue l’homme de la maison, celui qu’il n’a jamais connu. Autour d’eux gravitent Lily la fille qui brille, Nath et ses dreads trop longues, Jo le guitariste, Charlotte qui reprend ses études et les lèche-sandales de Mme Sou. Le soir du concert, les destins s’emmêlent…
En commençant ce livre, j’avoue que j’ai d’abord éprouvé un certain sentiment d’agacement ! Moi qui ne me sens pas toujours adulte alors que bientôt je vais atteindre les chiffres inverses de Capucine, je me suis dit : cette fois, ma vieille, ce n’est plus de ton âge, ces histoires de filles, ces rêveries, ces minauderies ! Car les émois secrets de Capucine et les quiproquos qui en découlent ne me touchaient pas et ne me faisaient pas du tout rire, je la trouvais même assez cruelle envers ses parents et je ne percevais pas sa tristesse profonde qu’elle n’exprime que tard dans le roman.
Par contre, Martin et ses rêves musicaux, son trac terrible, son goût des mots et de la poésie, ses angoisses de cancre, son regard plein de tendresse un peu vache sur ceux qui l’entourent, il m’a plu d’emblée !
Et puis la magie du concert aidant, je me suis laissé toucher par Capucine, j’ai adoré le naturel de Martin le prof, je me suis laissé porter par la musique (même si je n’ai pas vraiment d’atomes crochus avec Les Pierres tremblantes) et j’ai particulièrement apprécié le ton particulièrement sensible et juste de Maud Lethielleux dans ce roman à deux voix porté par des ados bien d’aujourd’hui. Jusqu’à la jolie finale de ce roman où on ne peut que se réjouir des jolies histoires qui commencent…
Maud LETHIELLEUX, J’ai quinze ans et je ne l’ai jamais fait, Editions Thierry Magnier, 2010
Une petite pastille m’apprend que ce livre est entré dans ma PAL lors de la Foire du livre 2011 et c’est le titre que j’ai choisi pour le challenge Un mot, des titres, session 25 avec le mot "Je".
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