John Connolly, j’avais déjà fait un article sur l’un de ses livres : "Les portes" (livre 17). C’est en découvrant ce livre que des articles et des lecteurs affirmaient qu’ils avaient un penchant pour "le livre des choses perdues". Alors c’est fait je l’ai trouvé à la bibliothèque municipale de "Yerres" et je l’ai lu en une semaine. J’ai bien été surpris car je n’ai pas voulu savoir l’intrigue donc je me suis refusé de lire la quatrième de couverture. L’auteur campe les personnages mais l’intrigue arrive bien après, il faudra attendre 6 chapitres pour rentrer dans le vif du sujet. les pages précédentes nous donnent des morceaux de l’intrigue …donc il faudra attendre 70 page (sur 346) pour que "commence "l’histoire. John Connolly revisite les contes (de notre enfance) et redonne aux personnages des contes de nouveaux caractères. On découvre ce qu’ils sont après "la fin" des histoires que nous connaissons tous. Les mauvais sont pires que méchants et les gentils ont tord d’être toujours gentils…et on aime cela. Je donnerai cependant un bémol, non pas concernant le rôle du personnage de Roland, car c’est novateur et je l’en félicite. Mais un livre n’est pas que distrayant. Il entraîne aussi des idées sur la société qui nous entoure et les notions qu’elle nous inculque. Or ici John Connolly "suggère" qu’il faut se méfier des gens "comme" Roland. Mettre le doute pour le bien de l’intrigue je le conçois…mais l’auteur y fait référence plusieurs fois et j’ai peur qu’il y ait pour certains un accord implicite. Bref je ferme la parenthèse
Le livre est une lecture très plaisante, il se lit très vite et très facilement. Attention aux âmes sensibles je le conseille aux plus de 15 ans.
Note : 8,5 /10