News item is still a big success in cinema. It is the turn of the writer Benoît Délépine (Mammuth, Grand Soir) to use it to play with the theme of organ thefts, a kidney here. So rather it is an interesting starting point, especially coming from an author who has accustomed us with his accomplice Gustave Kervern to embark us in a really unconventional world. In addition, it is the first feature film of director Arnold Parscau, winner of the competition launched by David Lynch which offered users to direct the official videoclip of his song Good Day Today (see video below). All these reasons make Ablations interessant to dissect more closely :-)
More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
Synopsis : Pastor Cartalas (Denis Ménochet) se réveille dans un terrain vague, sans aucun souvenir de la veille, une cicatrice au bas du dos. Une ancienne maîtresse, Anna (Florence Thomassin), chirurgienne, lui apprend qu’on lui a volé un rein...
Magnifique idée d'avoir pris ce solide roc qu'est Denis Ménochet (Inglourious Basterds, Les Adoptés) pour décrire cet homme qui peu à peu perd pied. Car, un rein volé, ça ne se voit pas de l'extérieur (une légère cicatrice si l'opération s'est bien passée) mais à l'intérieur, par contre, ça bouillonne. Alors quand ce grand gaillard qu'est Pastor se réveille au bord d'une rivière un lendemain de cuite sans se rappeler de quoi que ce soit, on imagine le pire.
L'histoire fonctionne vraiment bien quand on reste sur les traces de Pastor à la recherche de ceux qui lui ont fait ça. L'intérêt décroît quand en montage alterné, nous suivons le couple, formé par l'ancien chirurgien Wortz (Philippe Nahon) et son allumée d'assistante (Yolande Moreau), que nous devinons à l'origine de ce qui est arrivé à Pastor.
Au lieu de devenir une sorte de quête amenant le personnage à se poser des questions sur lui-même, le film freine peu à peu son rythme pour s'intéresser davantage à la folie grandissante du personnage principal. L'histoire commence alors à tourner en rond et finit par aboutir à une résolution où le protagoniste ne joue plus vraiment de rôle.
Restent des situations à la fois étranges et amusantes comme la rencontre de Pastor avec un véterinaire de zoo (Philippe Rebbot) pas très net et des plans irréels réussis comme cette séquence de dédoublement au bord d'une piscine. L'influence de Lynch n'est pas très loin.
Ablations est donc un bon petit film de série B, à voir pour son inquiétante étrangeté.
jici
Site officiel : http://www.advitamdistribution.com/ablations/