Mincir pour réduire les bouffées de chaleur à la ménopause, c’est ce que suggère cette étude de l’Université de Cleveland qui révèle une corrélation entre la perte de poids et la réduction des bouffées de chaleur. Ces conclusions, publiées dans Menopause, la revue de la North American Menopause Society (NAMS) apportent une incitation supplémentaire au contrôle du poids durant cette période fatidique de vie de la femme.
De précédentes études ont déjà suggéré une relation positive entre les bouffées de chaleur et le taux de masse grasse corporelle, mais c’est la première étude à avoir estimé l’effet d’une perte de poids sur la sévérité et la fréquence des bouffées de chaleur.
L’étude a été menée auprès de 40 femmes blanches et afro-américaines en surpoids ou obèses, souffrant de bouffées de chaleur, un symptôme de la ménopause qui concerne plus de 70% des femmes durant cette période de transition. Des bouffées de chaleur qui peuvent réduire la qualité de vie, interrompre le sommeil et favoriser une humeur dépressive et qui peuvent être persistantes : Ainsi, les auteurs précisent qu’ellesdurent, en moyenne, 9 ans ou plus…Ici, les bouffées de chaleur ont été évaluées avant et après l’intervention de perte de poids, par une surveillance médicale régulière.
L’analyse confirme une corrélation significative entre la perte de poids et les bouffées de chaleur.
L’association est dose-dépendante, plus la perte de poids est importante, plus l’est la réduction des bouffées de chaleur.
Des résultats encourageants, obtenus certes sur un petit échantillon, donc qui encouragent à mener des études plus vastes.
Source: Menopause
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