Cette prise de position de l'OMS, à quelques jours de l'ouverture de la Conférence Internationale sur le sida de Melbourne, n'a rien d'anodin. Elle confirme une nouvelle fois la validité des nouveaux paradigmes de prévention et le rôle crucial des antirétroviraux pour réduire de façon significative la transmission du virus. C'est un pas de plus vers la généralisation de la prévention combinée, à savoir l'utilisation complémentaire du dépistage, du préservatif et des traitements préventifs et thérapeutiques pour endiguer l'épidémie.
Face à une épidémie particulièrement active en France parmi les homosexuels masculins, ce nouvel outil permettrait d'éviter de nombreuses contaminations, affirme AIDES, rappelant une étude scientifique américaine réalisée cette année sur le sida.