Les consequences neurologiques du vieillissement

Publié le 14 juillet 2014 par Claire Roques @GUIDEIDE

LE VIEILLISSEMENT CÉRÉBRAL

Le vieillissement existe et entraîne des conséquences sur les fonctions cognitives (elles permettent la connaissance, la reconnaissance, l’analyse et la compréhension de soi-même et de l’environnement) et sur les fonctions non cognitives (motricité, coordination, équilibre, sommeil).

Le vieillissement cérébral s’exprime par :

*   Baisse du volume cérébral

*   Perte de neurones qui traduit une baisse de la capacité à déclencher des influx nerveux (la vitesse de conduction va diminuer et les mouvements volontaires sont moins rapides, temps de réaction des muscles squelettiques qui va augmenter).

*   Lésions dégénératives de la substance grise du cerveau. Ces lésions peuvent entrainer des troubles mineurs (troubles de la coordination, de la mémoire) qui surviennent très progressivement ou des problèmes neurologiques importants (maladies d’Alzheimer ou de Parkinson) :

  • Troubles du caractère
  • Troubles  psychiques
  • Perte de la mémoire
  • Trouble de la coordination
  • Perte de l’équilibre
  • Démence sénile précoce

LES TROUBLES MNÉSIQUES OU DE LA MÉMOIRE

  • Physiologiquement, la mémoire s’altère avec l’âge mais de façon modérée.
  • Par contre, des circonstances telles qu’un stress, un deuil, une dépression, peuvent entraîner une altération de la mémoire récente avec conservation de la mémoire ancienne.
  • Ces troubles sont gênants mais n’entraînent pas systématiquement des conséquences significatives dans la vie sociale de la personne âgée.

⇒ Examen neuropsychologique pour s’assurer de la bénignité des causes.

LA MALADIE D’ALZHEIMER (La Démence Type Alzheimer)

  • Démence la plus fréquente des maladies neuro-dégénératives
  • 800 000 personnes atteintes

LE SYNDROME CONFUSIONNEL

Syndrome psychique caractérisé par une dissolution de la conscience avec un état stuporeux et une obnubilation intellectuelle.

Il se manifeste par des troubles de l’orientation temporo-spatiale, une agitation.

Normalement il est transitoire et réversible.

Il résulte d’une décompensation cérébrale aigue s’exprimant par une altération globale des fonctions cognitives.

Il est du notamment à la déshydratation, avec un AVC, une intoxication médicamenteuse, un traumatisme affectif.

Attitude face a un confus :

  • Eviter le bruit, l’agitation et la panique
  • Lui parler en le nommant
  • Le regarder en face
  • Ton de voix calme et rassurant
  • Ne pas contenir

LA MALADIE DE PARKINSON

C’est une pathologie dégénérative de certaines régions du cerveau – anomalies histologiques (structure des tissus et des cellules) au niveau du système nerveux central : tronc cérébral, noyaux gris centraux.

LE RÔLE SOIGNANT

  • Recours au témoignage de la famille +++
  • Atténuer  l’inquiétude et la culpabilité de la famille (ébranlée par la survenue d’une démence chez un des siens)
  • Aménager l’environnement immédiat du sujet
  • Maintenir stable l’environnement immédiat : éviter le changement de chambre
  • Privilégier les contacts sociaux, pas d’isolement, communication +++
  • Eviter les conflits aigus
  • Eviter un maternage excessif (nuisible pour le patient)
  • Le soignant peut agir sur les facteurs contribuants (le stress, l’altération sensorielle de la personne, la perception de l’environnement…)
  • Lunettes, objets familiers
  • Eviter isolement, contention
  • Eviter la sur stimulation
  • Leur permettre d’exprimer leurs émotions
  • Signaler les groupes d’entraide, souligner les progrès
  • Etre patient, accepter et comprendre la maladie
  • Respecter le rythme de vie
  • Leur permettre d’avoir des moments de bonheur