Il pleut. Et je suis sur un bateau. Quelle absurdité ! Pourquoi faut-il qu'il pleuve alors que je suis déjà entouré d'eau ? Comme si toute cette flotte n'était déjà suffisante en soi, voire même parfois oppressante. Enfin, c'est un grand mot. Mais l'eau est quand même omniprésente quand on est sur un bateau.
Notez que je ne vais pas me plaindre. Être sur un bateau, je l'ai voulu. Et je ne le regrette pas. Voguer au fil de l'eau, au rythme des écluses. Ne pas devoir (trop) réfléchir pour avancer. Regarder les magnifiques paysages qu'on ne peut voir que depuis la rivière. Profiter du calme, de la lenteur, de la verdure. Tout en n'ayant pas le temps de s'ennuyer : il y a tant à faire, tant à voir, tant à déguster. Simplement le rythme est plus lent et aucune tension ne vient gâter le plaisir. Vraiment, il n'y aurait aucune raison de se plaindre.
Mais voilà, il pleut. Pas tout le temps. En fait même, il pleut moins qu'il ne pleut pas ! Mais quand il pleut, il pleut ! C'est la réflexion philosophique du jour ! J'avoue que j'ai déjà fait mieux. Quoique. J'ai fait pire aussi, mais je ne sais pas si c'est rassurant.
Si vous êtes arrivé(e) à la fin de ce billet, c'est que vous êtes vraiment bienveillant(e) envers moi. Tout comme la pluie. Finalement, si la pluie n'existait pas, je ne pourrais pas en ce moment être sur un bateau ! Et ça, ce serait bien dommage.
Il pleut. Et c'est la vie ! N'empêche, j'espère bien qu'il y aura un peu de soleil dans les jours qui viennent !
Billet écrit le dimanche 13 juillet 2014, à Auxerre (ce qui me permet de terminer par un pénible double jeu de mots : l'eau sert à quoi ? )Mis en ligne le 14 juillet, toujours à Auxerre, mais sous le soleil