Alors que nombreuses séries (Game of Thrones, Once Upon a Time ou Orphan Black) ont bouclé leurs saisons, le planning printemps-été des chaînes US réservent son lot de nouveautés. Et entre nous, elles sont nombreuses cette année. Après avoir avalé quelques-uns de ces pilots (voir plus si affinités), il est temps de faire un point sur ces-derniers et de vous donner mon avis sur celles à suivre ou à lâcher…
Les synopsis viennent du site Sériebox, où vous pouvez retrouver ma page en cliquant ici.
Black Box
Catherine Black, une célèbre neurologue à qui tout semble réussir, se bat en secret contre une maladie mentale : elle est bipolaire, comme l’était sa mère. Régulièrement, lorsqu’elle ne prend pas ses médicaments, elle est traversée de fulgurance, mais peut aussi se transformer en prédatrice à l’appétit sexuel vorace, ou mettre sa vie gravement en danger. Si sa famille est au courant du mal qui la ronge, son fiancé ignore tout de son état et de ce dont elle est capable. Avec ses patients, elle est en empathie totale, quitte à employer des méthodes peu conventionnelles pour les aider…
Au début, j’avoue que j’étais assez sceptique. Le sujet ne m’attirait pas des masses et seul mon envie de voir ce que pouvait donner la prestation de Kelly Reilly m’a poussé à regarder le pilote jusqu’au bout. Finalement, l’ambiance de la série et la présence de la jolie rouquine britannique a suffit à me séduire. J’avoue que l’aspect bipolaire du personnage me fascine pas mal. Cette maladie m’a toujours intrigué. Et si on est pas à l’abri de quelques clichés, la série est plutôt pas mal. Pour le moment, je continue à la regarder, mais elle est est cependant sur ma liste de potentiel arrêt.
Crossbones
Les pirates les plus célèbres du monde fondent leur propre nation appelée "New Providence", la toute première démocratie des Amériques…
Après la grosse déception qu’a été Black Sails pour moi, je craignais un peu le pire pour Crossbones, surtout quand sa date de diffusion ne cessait d’être reculée. Au final, John Malkovich dans la peau de Black Beard, franchement, on pouvait pas rêver mieux. Une bonne série sur la piraterie dans laquelle on ne se perd pas avec 50 storylines différentes. Certes, certaines situations sont prévisibles, mais ça ne gâche rien au plaisir de voir les personnages évoluer.
Dominion
Quand Dieu perd foi en l’Humanité et disparaît, une légion d’anges en colère menée par Gabriel tente d’exterminer la race humaine. Un groupe de résistance se constitue alors en plein désert autour de l’archange Michael dans des forteresses. Les Hommes trouvent la force de se battre en s’accrochant à l’espoir de l’arrivée prochaine d’un enfant élevé pour guider l’Humanité hors des ténèbres. 25 ans après la fin de la Guerre, l’ennemi s’apprête à refaire surface. Ce Sauveur – l’Elu – serait le bienvenu dans les combats qui s’annoncent. Seulement personne ne sait qui il est. Pas même lui.
Bourrée de clichés cette série fantastique met en scène l’Ange Gabriel en grand méchant tandis que l’Ange Michael se place en sauveur de l’humanité. Au milieu de cette guerre, les hommes servent de punching-ball à l’exception d’une élite et d’un potentiel sauveur. Bref, si ce n’est pour le fait de retrouver Anthony Head (Rupert Giles dans Buffy) au casting, je pense que je n’aurais même pas prêté attention au pilote. Sans compter que les acteurs surjouent ou ne savent tout simplement pas jouer… Bref, on est pas gâté. J’ai regardé les deux premiers, je lui laisse une dernière chance avec un troisième épisode, mais après la sanction risque bien de tomber et elle ne sera pas franchement favorable.
Friends with better lives
Des amis trentenaires mènent tous une vie qui ne les satisfait pas, qu’ils soient éternels célibataires, mariés ou fraîchement séparés. Pire, ils se jalousent les uns les autres, persuadés qu’ils seraient plus heureux en échangeant leurs quotidiens…
Voici une sitcom qui a été tuée dans l’oeuf. La chaîne l’a retiré de sa grille assez rapidement et pas sûre que l’on voit un jour les derniers épisodes tournés. Est-ce une grand perte ? Pas sûre. Certes le casting était sympa et la dose d’humour des épisodes reposait surtout sur la dynamique James Van Der Breek (qui depuis Dawson a fait du chemin et est beaucoup moins tête à claque aujourd’hui) et Zoe Lister-Jones (parfaite en célibataire endurcie, mais cela n’a pas suffit à en faire la nouvelle How I Met Your Mother ou FRIENDS (je parle ici de la qualité générale de la série). Le tout est sympathique mais pas suffisant pour être déçue par l’annulation de la série.
Gang Related
Le membre d’un gang est chargé d’infiltrer la police de San Francisco et monte peu à peu en grades, jusqu’à rejoindre les forces spéciales anti-gang. Il est alors partagé entre ses deux "familles"…
Sans grande motivation, j’ai jeté un oeil au pilote. Et excellente surprise, car j’ai accroché assez rapidement. L’action est bien présente et donne un rythme assez intense aux épisodes, les personnages (bien que certains soient un poil clichés) sont badass comme il faut, la BO donne de l’intensité aux scènes, une petite dose d’humour pour alléger le tout et l’ambiance chaude nous permet de plonger dans cette série les "yeux fermés". Le dilemme que vit le personnage de Ryan Lopez nous tient en haleine et je ne cesse de me demander de quel côté il va vraiment pencher au final. Elle ne manque pas de défauts, mais je ne lui en tiens pas trop rigueur tant l’ensemble est séduisant et bien fichu. A suivre donc.
Halt and Catch Fire
Au cœur des années 80, au Texas, un visionnaire, un ingénieur et un prodige spécialisés dans la micro-informatique confrontent leurs inventions et innovations aux géants de l’époque. Leurs relations sont alors mises à rude épreuve, entre convoitises, jalousies et crises d’égo…
Après Mad Men et Walking Dead, la nouvelle bombe d’AMC nous plonge dans l’univers geek de Halt & Catch Fire (une formule informatique). Au coeur des années 80, le spectateur est amené à suivre une bande d’ingénieurs informatiques plus géniaux les uns que les autres et bien décidée révolutionner l’industrie. Je dois bien admettre que si le sujet m’a tout de suite séduit, la première moitié du pilote a eu du mal à me convaincre. Mais en tenant bon, j’ai été plus qu’agréablement surprise. L’esthétique de la série est, comme toujours pour cette chaîne, parfaite. Tout nous plonge dans les années 80 : la musique, la lumière, les costumes, les décors et beaucoup de choses feront écho à notre enfance (enfin si naturellement vous faites partie comme moi des bambins nés dans cette décennie). L’ambiance est lourde, voir plombante par moment (sans oublier que le côté un poil dépressif de certains personnages en rajoute une couche), mais le tout est hypnotisant. Par contre, je pense que toute personne hermétique à l’informatique trouvera ça passablement chiant. En ce qui me concerne, je suis conquise, du moins pour le moment.
Chasing Life
Brillante aspirante journaliste d’une vingtaine d’années, April voit sa vie personnelle et professionnelle partir à la dérive lorsqu’elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer…
Choisir le cancer comme thème principal de sa série, c’est toujours un pari risqué. Surtout quand on arrive après deux buldozers comme Breaking Bad ou The Big C et que l’on est une chaîne réputée pour nos séries bien "cheesy". J’ai tout de même voulu donner sa chance à Chasing Life et si à chaque épisode je suis sur la corde à deux doigts de la rencarder du côté des séries abandonnées, il y a toujours un petit quelque chose qui me donne envie de voir le prochain épisode. Cette série ne tombe pas dans le pathos et ne manque pas d’humour. La galerie de personnages est plutôt intéressante et comme je l’ai dit précédemment, il y a toujours un petit quelque chose dans le scénario qui donne envie de suivre leurs (més)aventures. Cela reste cependant du soap et pas sûre que je trouve encore longtemps des raisons (excuses) pour la regarder.
Jennifer Falls
Une femme d’affaires virée de son entreprise est obligée de retourner vivre chez sa mère avec sa fille adolescente, dans le village où elle a grandi. Elle revoit alors ses vieux amis et accepte à contrecœur de faire la serveuse dans le bar de son frère…
Cette série n’était pas sur ma to-watch-list, mais bon, Jaime Pressly tient le haut de l’affiche et depuis Earl ou I Hate My Teenage Daughter, j’avais très envie de la retrouver. Au final, j’ai trouvé ça plutôt sympa. Le personnage tête à claque qu’incarne Jaime me fait plutôt bien marrer. Par contre, je suis pas sûre d’aller jusqu’au bout.
Murder in the First
A San Francisco, deux enquêteurs de la criminelle, Terry English et Hildy Mulligan, cherchent à élucider le meurtre d’un drogué lié à une étoile montante de la technologie de pointe, quand un second crime est découvert…
A chaque saison, la série suit les différentes étapes de la résolution d’un meurtre, depuis le moment où le crime est commis jusqu’au moment où se déroule le procès.
En tant que fan de Once Upon A Time, Murder in the First me faisait de l’oeil pour Raphael Sbarge (Jiminy Cricket). J’étais curieuse de le voir jouer dans autre chose, bon manque de bol, il joue encore les seconds couteaux. Et puis, je suis restée bouche-bê quand j’ai vu apparaître à l’écran dans un rôle d’enfant gâté et tête à claque le seul et unique Tom Felton (Draco Malefoy). Passer cette surprise, Murder in the First se construit sur la même structure scénaristique que The Killing ou Broadchurch. Le rythme est lent, la série en tant que telle n’est pas franchement innovante, mais cependant je me suis laissée happée. Mais j’avoue que je tiens le coup uniquement parce que Tom Felton est parfait en tête à claque et depuis la mort de Joffrey, j’avais besoin d’un nouveau personnage à détester avec plaisir.
Signed, Sealed, Delivered
Menés par le charismatique, et un peu étrange, Oliver, les membres de l’équipe des "Lettres perdues" se font un devoir de retrouver les destinataires des missives déroutées et oubliées…
Ici, je vous présente la série lacrymale par excellence. Je crois que c’est la première fois qu’une série me fait pleurer à chaque épisode. Les personnages sont farfelus et attendrissants et le tout est 2000% guimauve. Et si franchement la qualité n’est pas au top, ce genre de séries fait du bien. C’est un plaisir coupable dont je ne vais pas me priver. Bon par contre, va vraiment falloir que je refasse ma réserve de mouchoirs.
The Last Ship
Après une catastrophe mondiale qui a pratiquement décimé toute la population terrestre, l’équipage d’un destroyer doit affronter un nouveau monde où ils sont les rares survivants.
Depuis la mort tragique (et tout simplement cruelle) de son personnage dans Grey’s Anatomy, j’attendais de retrouver le minois de Eric Dane sur le petit écran avec impatience. Rajouté à cela la présence de Adam Baldwin (Casey dans Chuck) pour me convaincre de regarder le pilote de The Last Ship. Si au final, le côté virus mystérieux exterminant la population avec une équipe de médecin et soldat isolée sur un bateau peut faire sérieusement penser à la très bonne Hélix (diffusée durant l’hiver 2013-2014), cette série a quelques bon points. Malheureusement, je m’arrête après 3 épisodes …
The Night Shift
Les nuits d’un groupe de docteurs venus de l’Armée pendant leurs gardes aux urgences de l’hôpital de San Antonio…
J’ai abandonné Grey’s Anatomy et Urgences parce que franchement au bout d’un moment le tout tourne sérieusement en rond. Et depuis la fin de House je suis en manque de séries médicales, du coup Night Shift s’annonçait comme une alternative plutôt sympatoch’. Les personnages sont badass (et sexy pour ne rien gâcher), l’action est au rendez-vous et le tout se repose plus sur les relations entre les différents médecins et leur passé/vie parallèle de militaire que des cas dont ils s’occupent. Les épisodes passent à une vitesse folle. Une belle réussite qui j’espère ne tombera pas dans le piège des saisons interminables avec un casting qui se renouvelle seulement pour nous offrir les mêmes histoires avec différentes personnes. Bonne nouvelle, la série est renouvelée pour une seconde saison !
Tyrant
Au coeur d’un pays du Moyen-Orient où le temps des révoltes est à l’accalmie, son président, le tyran Khalid Al-Fayed, est sur le point de mourir. Son fils Jamal, craint par le peuple pour ses actes de barbarie, est son successeur naturel mais le vieil homme préfère confier cette tâche à son autre fils, Bassam, qui a choisi il y a longtemps de fuir les horreurs de la guerre pour refaire sa vie aux Etats-Unis. Devenu Barry, il est désormais médecin, marié et a deux enfants adolescents. A l’occasion du mariage de son neveu, il retourne avec sa petite famille au pays sans se douter qu’on va les forcer à y rester…
Alors là c’est une bonne surprise. J’avais un peu peur en voyant le sujet et finalement le destin de la famille Al-Fayed me captive pas mal. Bon faut dire que Bassam (Adam Rayner) est un pur beau gosse. Reste à savoir si le scénario ne va pas tomber dans le soap ou les clichés sur la société orientale. Surtout que des pistes de réflexions pointent leur bout de leur nez et peuvent s’avérer intéressante, si bien traitée, comme l’homosexualité du fiston de Bassam. A suivre donc (enfin pour le moment).
Undateable
Suite au départ de son meilleur ami et colocataire, fin prêt pour une vie à deux, Danny Beaman, un célibataire qui multiplie les aventures sans lendemain et qui s’en satisfait, fait la rencontre de Justin, le jeune propriétaire d’un bar qui cherche un appartement… et l’amour, depuis toujours. Il décide de le prendre sous son aile, lui et sa bande d’amis qu’il surnomme les "Undateables" car ils sont tous moins doués les uns que les autres pour draguer…
Voilà une série découverte un peu par hasard. Une bande de losers qui galèrent pour choper les gonzesses mené par un don juan qui pécho tout ce qui bouge et joue les gourous, voilà la recette de Undateable. Si le tout me tire quelques rires à chaque épisode, la série est tout de même sur un fil en ce qui me concerne, et au vu d’autres très bonnes nouveautés, je ne pense pas la poursuivre. Si chaque personnage peut un peu faire écho à des situations que l’on connaît bien, on sent que le scénario veut vraiment tout miser sur la comédie. A force de vouloir nous faire rire à tout prix, ça ne passe pas toujours et ça devient même un poil lourd. Mais étrangement, ça reste assez addictif…
Bad Teacher
Lorsque son mari demande le divorce et qu’elle constate avec horreur qu’elle avait malencontreusement signé un contrat prénuptial, Meredith Davis se retrouve à la rue, sans le sou, et n’a plus qu’une idée en tête : mettre le grappin sur un nouvel homme riche ! Et pour cela, elle a un plan : elle va se faire engager en tant que professeure dans une école huppée afin de rencontrer un maximum de pères célibataires, divorcés ou… ouverts à toutes propositions. Mais Meredith n’est vraiment pas faite pour enseigner : elle déteste les enfants, elle parle mal, elle boit et elle fume n’importe quoi. Toujours en train d’imaginer des plans tordus, elle peut toutefois compter sur le soutien du proviseur, complètement sous son charme; du prof de gym, une vieille connaissance du lycée avec qui elle entretient un rapport d’amour/haine; et Irene, une brave collègue qui ferait n’importe quoi pour elle. En revanche, la guerre est déclarée avec Ginny, une prof qui avait l’habitude de faire régner sa loi dans le collège avant son arrivée…
Adapté du film dont Cameron Diaz était la star, ce sitcom était plutôt pas mal fichu. Drôle et mené par des personnages exubérant, j’étais bien partie pour la suivre jusqu’au bout. Et puis, boom, la chaîne a décidé de l’annuler. Résultat, je regarderais tout de même tous les épisodes diffuser.
Reckless
À Charleston, en Caroline du Sud, une magnifique avocate originaire du Nord et un collègue qui vient de la région opposée ont de grandes difficultés à cacher leur attirance mutuelle alors qu’un scandale sexuel éclate au sein du commissariat de la ville…
Sous couvert d’un pseudo scandale sexuel compromettant un bon nombre de flics, Reckless a tendance à vouloir glisser du côté de la romance avec la relation entre les deux avocats. Je reconnais que si mon collègue avait le physique de Cam Gigandet, je pourrais aussi être quelque peu distraite. Par contre, j’ai un peu peur que la série à défaut de pouvoir choisir entre ces deux aspects continue de naviguer au risque de se laisser doucement sombrer. Après deux épisodes, je n’arrive pas franchement à décider si je poursuis ou j’arrête. C’est pas mal pour l’été, mais bon, il y a franchement meilleur à côté aussi…
The Leftovers
Que se passerait-il si, aujourd’hui, sans aucune explication, un certain nombre d’êtres humains disparaissaient de la surface de la terre ? C’est à cette question que les habitants de la petite ville de Mapleton vont être confrontés lorsque nombre de leurs voisins, amis et amants s’évanouissent dans la nature…
J’avoue que j’attendais The Leftovers avec une grande curiosité. Le principe des disparitions mystérieuses a certes déjà été traité, mais ici la particularité est de voir comment ceux qui restent continuent à vivre après ce drame. L’impact que tout cela a eu sur leur vie. Encore une fois, ça me donnait très envie. Mais après deux épisodes, je suis plus que sceptique. Je n’arrive pas à vraiment m’intéresser aux personnages et la chape de plomb entourant ce mystère qui se veut le plus mystérieux possible est un poil lourde. Au fur et à mesure, les scénaristes rajoutent des personnages qui entraînent de nouvelles questions… Le potentiel de la série se perd sous toutes ces couches d’informations qui au final me donnent plus envie de fuir que de rester. Dommage.
Young & Hungry
Quand deux mondes s’entrechoquent… Josh, un jeune entrepreneur féru de technologie, engage Gabi, une blogueuse culinaire, pour en faire son chef personnel.
Si on fait l’impasse sur les rires en boites qui se font entendre toutes les 5 minutes, cette petite sitcom est assez sympathique. Rien d’exceptionnel, mais c’est frais, drôle, pimpant et bien rythmé. Donc parfait pour l’été et pour le moment, je poursuis.