Patrice m'a donné cette citation dans un commentaire, mais elle me parait vraiment interessante, et je la place en message.
merci à lui.
Je rappelle le livre formidale que Patrice a traduit sur le dzogchen
La simplicité de la grande perfection
"Ce qu'on entend par capter le parfum est comme suit:
A un certain point, le maître se penche vers vous et dit : 'Maintenant, nous devons parler juste les deux. Lorsque tu reconnais l'essence de l'esprit, que vois tu ?' Un bon disciple dirait : « Honnêtement, je ne vois pas une chose. »
Le maître répond : 'Bien, c'est juste, c'est vraiment ainsi. Ta nature est vide. Mais au moment où tu reconnais que ton esprit est vide à cet instant, est-tu totalement vide, inconscient ? Est- tu évanoui ? ' Un bon disciple pourrait répondre : « Non, pas du tout ; j'expérimente ce qui est présent. »
Alors le maître pourrait ajouter : 'N'est-il pas vrai que cette vacuité et cette aptitude connaissante ne font qu'un, que l'une survient toujours en conjonction avec l'autre ?' Le disciple dirait encore : « C'est vrai. »
Le maître continue : 'Cet instant n'est-il pas un état d'être conscient vif qui est à la fois vide et totalement sans saisie ?'
De la sorte, on est progressivement introduit au parfum de la nature de Bouddha."
Tulku Urgyen Rinpoche