Bill Whitfield et Javon Beard, deux des gardes du corps de Michael Jackson ont sorti en juin 2014 un livre intitulé Remember The Times, Protecting Michael Jackson In His Final Days, où ils racontent leurs souvenirs durant les mois passés auprès de la star, entre décembre 2006 et début 2008. Avec Tanner Colby, co-auteur du livre, les deux hommes tentent de montrer tout au long de ce livre-témoignage, qui était réellement Michael Jackson l’Homme. Loin de l’image des tabloïds, de l’image de la star traquée par les médias, Michael Jackson était un homme qui n’aspirait qu’à une chose : qu’on le laisse tranquille.
Si de premier abord, on peut penser que le livre fait dans le sensationnel, il n’en est rien. Whitfield et Beard abordent certes le côté privé de la vie de Michael Jackson mais très peu le côté intime. Ils sont conscients que si Michael était encore là, ce livre n’aurait jamais vu le jour mais les deux hommes « ont fait de leur mieux pour trouver un équilibre entre le besoin d’être honnête et leur obligation au secret » (p.3). Mais leur but est simple : « Nous voulions que le monde connaisse la vérité sur le Michael Jackson que nous avons connu. Nous voulions que le monde puisse avoir un aperçu de l’homme bon et du père merveilleux que nous avons eu le privilège de servir » (p.2).
Au cours des 311 pages, les deux gardes du corps racontent des anecdotes touchantes, mais souvent tristes de la vie de la star. Ecrit de telle manière qu’on a l’impression de converser avec eux, mais toujours dans le respect de leur patron, les bons comme les mauvais moments sont évoqués dans un anglais parlé simple, même si parfois un peu vulgaire.
Le livre se compose de trois parties :
- La première partie, intitulée « Can We Go Back To Neverland », correspond à la période entre fin décembre 2006, à partir de la rencontre entre les deux gardes du corps et leurs débuts au service de la star, et le début de l’année 2007. Michael revient alors à Las Vegas après un séjour de plusieurs mois en dehors des Etats-Unis, une fuite voulue au Barhein d’abord puis en Irlande, après le difficile procès de 2005.
C’est dans une maison à Monte Cristo Way, à quelques miles du strip de Las Vegas que les deux hommes découvrent le monde de Michael Jackson, fait de paranoïa et de solitude.
Michael avait peu confiance envers les autres. Il était obsédé par sa sécurité et surtout celle de ses enfants. Il se lève la nuit pour vérifier que les portes de la maison sont bien fermées, teste ses gardes du corps sur leur fiabilité et n’accepte pas les caméras lorsqu’il se déplace en voiture de location ou dans les hôtels. Ce qui engendrera une scène de panique dans un hôtel.
Sa famille, avec qui il ne veut plus de contact, le harcèle, au point que son frère Randy défonce le portail avec sa voiture pour pénétrer dans sa propriété, le jour où Michael devait assister à la soirée d’anniversaire de Liz Taylor. Michael préfère annuler la soirée plutôt que de lui parler. Il n’accepte de voir que sa mère dont les visites sont tout de même peu fréquentes.
Ses fans lui apportent toujours autant d’amour et il le leur rend bien. Des voitures stationnent tous les jours devant la maison et Michael leur fait livrer des boissons fraiches en été et des snacks. Il fait en sorte qu’ils ne soient pas ennuyés par la police, quand les voisins se plaignent de leur présence, allant jusqu’à faire intervenir son propre avocat. « Monsieur Jackson connaissait beaucoup d’entre eux individuellement. Il se souvenait lors de quel concert il les avait rencontrés pour la première fois, depuis combien de temps il les connaissait. Il désignait des fans qu’il avait vus dans d’autres pays. Nous étions à Las Vegas et il pouvait dire « Celui-ci, je me souviens de lui, en Allemagne. (…) » Il les aimait autant qu’ils l’aimaient »(p. 50).
Les deux gardes du corps découvrent Grace, la nounou, et l’entourage professionnel de la star : Raymone Baine, sa manager, qui « veut connaitre tous les faits et gestes de Mr Jackson » (p .72), et n’a jamais avoué à son patron qu’elle s’ossupait de ses affaires de son domicile, John Feldman, l’ assistant de Michael, « très possessif » (p. 76), souvent « en désaccord avec Grace », et « dont les décisions sous souvent annulées par celle-ci » (p .74) et Greg Cross, son avocat, à qui il faisait confiance. En dehors d’eux, peu de personnes venaient voir Michael Jackson.
La maison de Monte Cristo Way à Las Vegas
Dans la seconde partie, « Why Don’t They Just Leave Me Alone », qui couvre tout le reste de l’année 2007, les deux hommes deviennent plus que des gardes du corps pour Michael. Hommes à tout faire, organisateurs de ses sorties, babysitters des enfants, et, à de rares moments même, confidents, Whitfield et Beard vont jusqu’à outrepasser leur rôle qui leur était attribué et s’attacher à l’homme et sa famille. Ils font partie du quotidien de Michael et des enfants et permettent aux lecteurs de découvrir un Michael Jackson heureux dans un rôle simple, celui de père…..mais également une star criblée de dettes, qui va de maisons en hôtels, entre Las Vegas, la Virginie et le New Jersey.
« Etre un père était la chose la plus normale pour lui » (p. 97) et c’est ce qui occupe ses journées. L’éducation de ses enfants est sa priorité. Où qu’ils se trouvent, une pièce est dédiée à leur instruction avec leur professeur personnel, « ils portaient même un uniforme » (p. 95), et Michael savait exactement où ils en étaient dans leur programme et les aidaient dans leur devoirs, « c’étaient une de ses activités préférées » (p. 95).
Il leur inculque le sens des responsabilités, parfois avec sévérité, notamment en offrant un chien, Kenya, à Prince, qui doit veiller à ce qu’il ne fasse pas ses besoins partout.
Comme tout parent, Michael s’occupe de la lessive : « Nous étions à notre poste cette fois là et il (MJ) nous a appelé d’en bas pour nous dire qu’il n’avait plus de lessive et si quelqu’un pouvait aller lui en acheter. Avant ce moment, je ne m’étais jamais imaginé Michael Jackson s’occupant de laver les vêtements de ses enfants, mais c’est ce qu’il faisait très souvent. » (p. 98)
Et puis il passe du temps à avec eux, sur le toit de la maison, à observer les lumières du Strip ou à jouer à cache-cache dans la propriété. Michael restera même bloqué dans le garage lors de ce jeu !!!
« Quand Michael revenait à la maison, peu importe s’il était parti depuis deux heures ou vingt minutes, ils accouraient vers lui en criant Papa, papa, papa » (….). « Il était comme une petite unité, juste tous les quatre » (p. 107). Prince était le grand frère sur lequel Michael se reposait pour s’occuper de son frère et de sa sœur, Paris était la Petite Fille de Papa et Blanket « le petit rebelle » qui essayait toujours de s’enfuir.
On comprend à quel point Michael était heureux avec ses enfants et qu’il voulait absolument les protéger des paparazzi. Il leur donnait même des noms de codes pour ne pas dire leur vrai nom en public.
Un bonheur cependant empreint d’une profonde solitude et d’isolement, pour lui et pour les enfants qui souhaitent vivre comme les autres. Personne, en dehors de leur père, n’est jamais présent à leur anniversaire, personne ne leur offre de cadeaux ou leur souhaite leur anniversaire. Mais jamais ils ne se plaignent.
B. Whitfield avec Michael Jackson et sa fille Paris lors d'une sortie shopping à Las Vegas en avril 2007
La solitude pèse à Michael depuis des années et plus encore depuis la fin de son procès où tant de personnes lui ont tourné le dos. Preuve en est de cette fête organisée à Neverland après sa victoire en juin 2005. Seules une cinquantaine de personnes sur les 300 invitées seront présentes.
Lors de son séjour en Virginie, à l’été 2007, Michael ressent une telle solitude qu’il appelle Bill Whitfield. « Il a dit qu’il m’appelait juste pour parler, alors nous avons parlé. De ses enfants, de Raymone. « Parfois j’en ai juste marre de tout ça. De quoi, monsieur ? De tout ça », a-t-il dit. On aurait dit qu’il essayait de ne pas pleurer, comme s’il retenait ses larmes. « Pourquoi est ce qu’on ne me laisse pas tranquille. Je ne suis pas un numéro de cirque. Je ne suis pas un animal dans un zoo. Je veux juste qu’on me laisse tranquille. Personne ne peut comprendre ça ? » (p. 203)
Pour pouvoir se promener tranquillement, Michael se déguise. Des déguisements souvent originaux (en momie, avec un casque de motard) qui attirent cependant l’attention. Et Michael Jackson est de temps en temps démasqué car « la manière dont il bouge, dont il marche, dont il attrape quelque chose sur une étagère…c’est sans aucun doute Michael Jackson. Tout le monde sur la planète sait comment bouge Michael Jackson » (p. 140). La police est souvent alertée. A Washington, alors que Michael est dans sa voiture, en pleine nuit, circulant autour de la Maison Blanche, les services secrets arrêtent les gardes du corps qui conduisent. Lorsqu’ils découvrent qu’ils ont affaire à Michael Jackson, ils diront « On vient de rencontrer Michael Jackson. C’est encore mieux que de rencontrer le Président » (p. 181).
Pendant toute cette période, Michael travaille chez lui. « La plupart du temps, il écrivait, il créait de la musique parce qu’il adorait ça. Il y avait des chorégraphes qui venaient régulièrement à la maison. Ils restaient en studio avec lui pendant des heures, même s’il n’y avait pas de spectacle de prévu. C’était juste pour le plaisir, parce qu’il aimait ça (p. 117). Il travaille la nuit, quand il ne trouve pas le sommeil, et la musique parfois très forte. « On pouvait l’entendre ajuster le volume, le tempo. On pouvait entendre ses pas bouger sur le plancher et puis, cette voix, cette voix qui a vendu des millions de disques. On l’entendait chanter. Magnifique. Incroyable » (p. 125).
Plus tard, il aura également des projets de film. Un film d’animation comme les films Pixar. Un projet qui ne verra jamais le jour.
Lors du photoshoot pour Ebony en 2008, Bill Whitfield découvre une autre facette de son patron : « Ce jour là, j’ai vu une facette de lui que je n’avais jamais vu auparavant. Quand il s’est retrouvé devant les caméras, c’était comme si une lumière brillante venait de s’allumer vers lui. Toute son attitude a changé. C’était ma première rencontre avec le King Of Pop. Jusque là je n’avais travaillé que pour Michael Jackson. J’ai compris que c’était deux personnes différentes » (p. 217)
Michael continue de créer durant son séjour chez les Cascio, dans leur sous sol, à l’automne 2007. Un séjour qui le rendra heureux et lui fera reprendre du poids, l’impression de vivre comme tout le monde. Il occupera souvent aussi les studios du Palm à Las Vegas
La générosité de Michael est mise en avant le jour où il se rend dans le quartier où vivent des sans abris. Il leur distribue de l’argent pour qu’ils puissent manger, se culpabilisant de ne pas donner plus !
Mais le récit fait aussi apparaitre un Michael Jackson capricieux (« les choses qu’ils voulaient le plus étaient celles qu’ils ne pouvaient pas avoir » (p. 135)), «qui n’accepte pas qu’on lui dise non » (p. 134) et qui refuse la confrontation directe, quitte à fuir. Un homme qui dépense sans compter également malgré ses problèmes d’argent et le fait que ses employés ne reçoivent pas leur salaire. Les problèmes d’argent sont largement évoqués, d’autant plus que les deux gardes du corps se battent pour être payés par Raymone Baine qui fait tout pour les éloigner.
De prêts en prêts, les hommes qui travaillent pour Michael Jackson essaient de lui préserver son niveau de vie. Il n’a plus d’argent, plus de carte de crédit, on lui demande une caution pour un abonnement de téléphone portable. Son garde du corps se retrouve à la porte de sa chambre d’hôtel car il n’y a plus personne pour payer.
Peter Lopez, son nouvel avocat, le seul homme peut être intègre dans les relations professionnelles de Michael à cette époque, tentera tout ce qu’il pourra pour l’aider, faisant jouer ses relations pour le loger gratuitement dans des suites luxueuses d’hôtel de Las Vegas.
Malgré leur manque d’argent, leurs ressentiments, parfois, envers leur patron, les deux gardes du corps restent fidèles à Michael Jackson au point peut être de se sentir responsables. « Je ressentais le poids de ce qu’il traversait. A ce stade, être son garde du corps était devenu ma vie (…) Sa réalité était devenu ma réalité » (p 204).
Michael Jackson passera d’agréables moments en Virginie. Cinq mois, de juin à octobre 2007, dans un endroit calme, éloigné de l’agitation, avec ses enfants, et au cours desquels il aurait eu des relations proches avec deux jeunes femmes. Au moins aura-t-il profité de la vie avant que d’autres personnes encore moins scrupuleuses que celles qui l’entouraient déjà profitent de lui !
La dernière partie, « This Is It » voit un éloignement forcé des deux gardes du corps dans la vie de Michael Jackson dès le début de l’année 2008. Bien que toujours au service de Michael, le renvoi de Raymone Bain, manager sans scrupules, et l’arrivée de Michael Amir et la Nation Of Islam obligeront les deux hommes à céder du terrain et les relations avec Michael deviendront très distantes.
De retour à Las Vegas puis à Los Angeles, Michael est forcé à travailler sur Thriller 25 (« Il y a des choses auxquelles on ne devrait pas toucher » (p.114)), à préparer son come back sur scène et ne décide alors plus de rien. Les vautours réapparaissent : « Vous n’étiez pas là avant, Bill, donc vous n’avez pas vu. Mais maintenant vous allez voir. Je n’ai pas vu quoi, Monsieur ? Les vautours, répondit-il. Ils vont commencer à arriver maintenant. Tout le monde va vouloir quelque chose et plus personne ne va croire quiconque. Vous allez voir le côté sombre des hommes. Attendez de voir »(p.265).
Des noms désormais tristement connus dans le milieu de la star font leur apparition: Dr Tohme Tohme, AEG, Randy Philips, Tom Barrack, … Tous voulant « l’aider », tous voulant « un morceau de Michael Jackson ». Michael souhaitera même avoir son père près de lui. « Si mon père était là, il les enverrai tous au diable » (p.280)
Les deux gardes du corps découvrent alors cette facette de la vie de Michael Jackson qu’il n’avait que peu entrevue, celle du King Of Pop et d’un monde dont ce dernier se serait bien passé. Un monde qui n’engendre que le stress et l’anxiété pour cet homme qui n’aspire qu’à une vie normale de père de famille. Un stress et une anxiété qui le mèneront à sa fin. Mais un monde que Michael Jackson a créé aussi tout seul, à laisser les autres décider pour lui, « à signer tous les papiers qu’on lui tendait ».
« Il avait des gardes du corps pour le protéger physiquement. Il avait les meilleurs avocats du pays pour s’occuper de ses contrats et de son catalogue d’édition. Il avait tout. Ce qu’il manquait dans cette organisation c’était des gens qui s’occupent enfin de Michael Jackson » (p. 225)
Il tenait malgré tout à rester le Roi de la Pop (« Elvis ne m’arrive pas à la cheville. J’ai vendu plus de disques que lui ET les Beatles. Ils ne peuvent pas faire ce que je suis capable de faire ». Il avait toujours cet ego d’artiste. Cela ressortait de temps en temps » (p.270)) et se sentait flatté, quand en sortie dans un club, il entendait qu’on jouait encore sa musique.
« Il y avait Michael Jackson, l’homme, le père de famille et il y avait le King Of Pop. Michael Jackson voulait préserver sa vie privée. Il recherchait désespérément une vie normale, mais en même temps, quand vous avez été le plus grand artiste du monde, c’est dur d’oublier ça. Il disait : Je veux que tout le monde me laisse tranquille. Mais quand on lui apportait des renseignements et que les fans lui montraient qu’ils l’aimaient. Oh oui, il aimait ça » (p. 269).
Mais « il ne voulait pas des inconvénients de la célébrité » (p. 270).
Whitfield et Beard devaient accompagner Michael Jackson à Londres pour sa série de concerts This Is It. Michael les voulait près d’eux bien qu’ils ne travaillaient quasiment plus pour lui. Ils sont à Las Vegas lorsqu’ils apprennent la nouvelle tragique de sa disparition ce 25 juin 2009. Un coup de téléphone de Michael quelques jours auparavant leur demandant de les rejoindre à Los Angeles fera regretter longtemps à Bill Whitfield de ne pas l’avoir fait. Présent lors de la cérémonie au Staples Center le 07 juillet 2009, celui-ci ne peut constater qu’une seule chose :
« J’étais assis là avec tous ces gens sur scène qui disaient que Michael était un grand ami et combien il comptait pour eux et la seule chose à laquelle je pensais c’était : Où étaient-ils ? Où étaient-ils, tous ces jours où le téléphone ne sonnait jamais ? Quand il ne pouvait pas dormir la nuit et n’avait personne à qui parler ? Où quand c’était l’anniversaire de Paris et que personne ne venait pour la voir ouvrir ses cadeaux, à part sa nounou et deux gardes du corps ? Où étaient-ils quand ilss vivaient d’hôtels en hôtels, que ses enfants faisaient et défaisaient les valises et que nous n’avions pas assez d’argent pour mettre de l’essence dans la voiture ? Où étaient tous ces gens à ce moment là ? Où étaient tous ces gens quand il avait besoin d’eux ? » (p. 308)
Bill Whitfield et Javon Beard nous livrent un récit triste des dernières années de la vie de Michael Jackson. Une tristesse très bien dépeinte d’ailleurs sur cette couverture du livre où le regard de Michael semble si vide. D’autres anecdotes, espérons-le réelles, combleront les fans désireux d’en savoir plus sur Michael Jackson. Des anecdotes parfois amusantes, parfois touchantes, parfois si tristes qu’on en a les larmes aux yeux et d’autres encore dures à entendre mais au final, c’est une histoire écrite dans le respect de l’homme et du grand artiste qu’était Michael Jackson. Par deux hommes qui lui sont restés fidèles jusqu’au bout !
On peut s’interroger sur la légitimité de ce livre et son aspect moral. Les deux hommes ont-ils écrit un livre dévoilant l’intimité de Michael Jackson ? C’est bien la controverse qui accompagne la sortie de ce livre.
Personnellement, je pense qu’il faut être honnête avec soi-même. En tant que fan, nous avons tous eu envie un jour de savoir quel homme était Michael Jackson, comment il vivait. Si ce livre lève un peu le voile sur cet aspect, il n’entre pas dans l’intimité de l’homme, tout simplement parce que les deux gardes du corps n’étaient pas intimes avec Michael Jackson. Ils ne racontent que ce qu’ils ont vu, que ce que l’homme Michael Jackson voulait laisser voir de lui. Rares sont les moments dans ce livre (on retiendra bien entendu ceux où Michael côtoie des jeunes femmes) où Whitfield et Beard ont partagé l’intimité de Michael. Ils l’ont certes dépeint sous un aspect que les médias ont peu tendance à le décrire mais nous les fans, ne savions nous pas à quel point il était angoissé, seul, un père attentionné, une star généreuse et aimant ses fans, …. ? Finalement ce livre n’est que la confirmation que ce qu’on savait déjà.
Cet ouvrage est une porte ouverte sur la personnalité de Michael que les médias et le grand public ne connaissaient pas ou peu…..et s’il peut amener certains à changer d’avis et à leur faire oublier ce que les tabloïds ont diffusé depuis plusieurs années, peut être devrions-nous garder uniquement cet aspect là à l’esprit.
Il est juste à espérer qu’une traduction française sortira un jour !
Le livre, est actuellement disponible sur amazon
Remember The Time , Protecting Michael Jackson In His Final Days
Bill Whitfield and Javon Beard with Tanner Colby
Weinstein Books (3 juin 2014)
323 pages
Editeur : Weinstein Books (3 juin 2014)
Langue : Anglais
ISBN-10: 1602862508
ISBN-13: 978-1602862500