Portraits croisés. Episode 2

Deuxième jour du Festival de Saintes. Éléonore s’est promenée et a recueilli les premiers témoignages et les souvenirs des festivaliers, de l’équipe et des bénévoles dans les allées de l’abbaye. Rencontres.

Jean François Bossuet, rencontré au détour d’un escalier. « Bénévole au festival depuis l’an passé ». Il vient au festival parce qu’il « apprécie beaucoup l’immersion qui (lui) est possible au cours de cet événement ».

Marie-Laure Bras-Rabiller, « stagiaire production » pour son « 1er Festival de Saintes ». Si elle tient une place aussi importante pour nous c’est que sans elle ce blog n’existerait pas. Donc merci Marie-Laure. Elle a choisi le mot « musique » puisque ce qu’elle aime au festival c’est que tout le répertoire y est joué. Elle m’a aussi avoué que si elle travaillait ici c’est parce qu’elle était une grande fan de Philippe Herreweghe depuis qu’elle avait entendu sa version de « La passion selon Saint Mathieu » (Harmonia Mundi).

Christiane Gindries, vient de Belgique et est ici pour la « première fois ». Ce qu’elle attend du festival : « de la belle musique » et « une expérience intense pendant une semaine ».

Pierre Picquier a eu la gentillesse de me répondre avant de se faire assaillir par les personnes qui sortaient du concert de 11 heures. « Bénévole à l’accueil » pour la « première année », il vient de Rennes. Il apprécie le festival pour sa « diversité musicale ».

La Famille Alix a fait le voyage depuis « l’Ile d’Oléron ». Les parents viennent pour la première fois, même s’ils ont assisté à de nombreux concerts donnés à Paris, mais la grand-mère vient, elle, depuis « trois ans ». C’est d’ailleurs elle qui choisit de marquer le mot « heureuse ». Elle m’explique qu’elle a choisi ce mot parce que c’est ce qu’elle ressent face au magnifique cadre, à l’accueil mais aussi parce que son petit fils est dans les JOA et qu’elle a hâte de le voir jouer ce soir à 19h30.

Marc Rohner et André Lmler, deux Allemands qui viennent de Dortmund. Et même si l’Allemagne nous a battu à la coupe du monde je ne pouvais pas ne pas les mettre dans les portraits pour une histoire de foot. Et puis leur sympathie m’a rapidement décidée. S’ils ont écrit le mot « coïncidence » c’est qu’ils sont arrivés au festival de manière totalement fortuite puisqu’ils venaient initialement visiter l’Abbaye.

Pour finir j’ai croisé le chemin de deux violonistes du Jeune Orchestre de l’Abbaye aux Dames, tous deux originaires de Paris. Romain Renard et Flora Santi. Alors qu’ils étaient en retard ils s sont tout de même prêté au jeu. Romain a décidé d’écrire « ouverture d’esprit » et Flora « rayonnant ! ». Bonne chance pour le concert de ce soir.

Eléonore Terville