12 juillet Demain soir, lecture Je prends mon bouquin, l'original celui que j'ai bricolé, pas celui de l'éditeur, écrit trop petit pour mes yeux fatigués de soixantenaire. Je survole le court ouvrage (short story) et case des marque-pages partout. Je m'assieds confortablement sur le canapé et commence une lecture silencieuse, je n'ose pas encore parler à haute voix, j'ai honte. Il faut pourtant que je m'y plonge. Et alors là, catastrophe. A vingt-quatre heures de la performance car c'en est une, la farine plein la bouche (lexomil) je bégaie un texte que je trouve illisible incompréhensible, bref. Nul. J'ôte la moitié des marque-pages, je pense faire lire un chapitre à la belle Hélène qui n'est pas une poire et l'autre à mon éditeur chéri, qui est si doué dans ce genre d'exercice, ce qui me donnera du courage. Je reprends : Les dreize coups de mimuit. Rien ne vra dans ce monde en déli....qurescence. Dou...douzième tombe, allée 9, quartier DDCD, dans une ville ...euh... quelconque d'un pays qui n'est pas zur carte. Berdand O'Sullivan 2079-2099. L'a un asticrot qui lui démange la molaire O'Sullivan, z'est l'hreure de prendre l'air. Décidément, lire, c'est un métier...
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