L’HUILE DE PALME plaide non coupable! – EPOS
Publié le 12 juillet 2014 par Santelog
@santelog
L’huile de palme est de plus en plus décriée, notamment en raison de sa richesse en acides gras saturés. De nouvelles voies s’élèvent pour relativiser le bien-fondé d’une stigmatisation de celle qui reste l’huile la plus produite au monde.
Il fut un temps où le cholestérol alimentaire était considéré comme l’ennemi public numéro 1. Et 25 ans plus tard, on n’en parle pratiquement plus. L’huile de palme est-elle en train de subir le même sort?
Longtemps restée dans l’ombre, l’huile de palme est désormais largement critiquée, essentiellement en raison de sa richesse en acides gras saturés. Et la future règlementation européenne obligeant de préciser sur l’étiquette la nature des huiles qui entrent dans la composition des produits est propice à une stigmatisation. Il est en effet plus simple de
détecter la mention «huile de palme» que de porter un jugement avisé sur les caractéristiques nutritionnelles d’un produit dont l’huile de palme ne serait qu’un ingrédient.
Le symposium «Palm oil and Health» était l’occasion de secouer certains concepts bien ancrés, notamment le rôle néfaste des graisses, et même des acides gras saturés, sur la santé. Pour le Dr Pelouze (Institut de Recherche Clinique), le rôle néfaste des graisses saturées a probablement été surestimé dans les enquêtes alimentaires en raison des acides gras trans, clairement athérogènes.
Selon lui, tous les acides gras saturés ne sont pas athérogènes, et la position des acides saturés de l’huile de palme sur le glycérol les rend moins assimilables, ce qui réduirait le caractère athérogène de cette huile. Et pour le Dr Malhotra (Croydon University Hospital), c’est au sucre et non à l’huile de palme qu’il déclare la guerre.