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du 17 juillet au 14 septembre 2014
Vernissage jeudi 17 Juillet à partir de 18 h
A travers un choix d’oeuvres d’artistes originaires du pourtour de la Méditerranée, cʼest le moment particulier où le mouvement devient danse qui est saisi, avec sa charge d’humour et de poésie.
Paolo GIOLI (*1942 à Rovigo, Italie)
Piccolo film decomposto (1986) revisite les images chronophotographiques du XIXe siècle. Les corps photographiés, blancs et nus, se mettent à danser au rythme d’un montage stroboscopique. Au-delà de leur succession saccadée, c’est le continuum de « l’entreimage » qui apparaît. Il dévoile une danse pleine de tensions entre violence et sexualité.
Un crime (2004) met en scène des personnages en marche, portant chacun une lettre blanche. Le groupe forme un mot et, au rythme saccadé de son avancée et du montage, les mots s’enchaînent pour former des phrases qui racontent l’histoire d’un crime. Ainsi les corps véhiculent littéralement le sens et la forme du récit.
Fikret ATAY (*1976 à Batman, Turquie)
Dans Fast and Best (2002), lʼartiste filme les jambes de danseurs folkloriques kurdes à l’entraînement. Ils portent des jeans et des baskets mais apprennent une danse traditionnelle. Au-delà de la confrontation du local et du global, les images évoquent aussi bien des défilés militaires que des lignes du music-hall, les deux subordonnant lʼindividu au collectif.
Hakima EL DJOUDI (*1977)
Marc MERCIER (vidéaste et directeur artistique des Instants vidéo, Marseille)
Dans Corrida urbaine (2008), un agent de police palestinien, mi-danseur, mi-matador, règle la circulation dans les rues de Ramallah, une performance étonnante qui devient danse de libération.