À deux pas de la mer, tout au bord des flots bleus, comme l’aurait chanté Brassens, je vais souvent retrouver le lieu de plus en plus cerné par les pelleteuses et qui est devenu une résidence de grapheurs. J’ai depuis cinq ans au moins accumulé des centaines d’images de graphs posés dans les nombreuses pièces des bâtiments abandonnés avant d’être, bientôt, définitivement rasés. Ce blog a souvent présenté ces images.
Les graphs naissent, s’imposent un temps, plus ou moins long puis disparaissent pour la plupart sous d’autres graphs également éphémères. J’ai donc dans mes archives une mémoire iconique de l’évolution de ces murs, je finis par reconnaître derrière un nouveau graph les traces oubliées d’autres graphs recouverts, modernes palimpsestes.
En voici donc une dernière livraison, certains sont récents, d’autres plus anciens ont de nouveaux voisins, d’autres se transforment avant de s’effacer.
Je précise enfin qu’il n’y a pas ici de vandalisme, les bâtiments ont vocation à disparaître pour laisser bientôt place à une forme bien réelle de « vandalisme » légal : le bétonnage de la côte…