À l’occasion du Tour de France cycliste, parti depuis 5 juillet du Yorkshire et qui arrivera à Paris le 27 juillet, voici ma sélection du meilleur de la Grande Boucle en librairie.
«Un vélo dans la tête», par Jean-Louis Le Touzet, éditions Stock, 406 pages, 21,50 €.
Un choix de chroniques écrites, qui fait la part belle à la longue époque Armstrong, parues dans Libération. Une histoire de Tour de près de deux décennies se recompose au fil de textes écrits avec une jubilation hors norme, une allégresse anarchique et souvent philosophique.
Je consacrerai un article très prochainement dans l’Humanité sur ces textes flamboyants de l’ami Suiveur - qui nous manque.
«Coppi ne sera plus rejoint», par Eric Fottorino, Cristel éditeur d’Art, 59 €, à commander sur www.editions-cristel.com
Voici un ouvrage consacré au “campionissimo” qui ouvre une prestigieuse collection sur papier d’art et rassemble, dans un portfolio, un récit et une estampe originale signée à la main par Jean-Michel Linfort. Jacques Anquetil, raconté par François Simon, poursuit la série bien nommée des “Magnifiques”.
«Carnets du Tour 2014», par François Thomazeau, éditions L’Archipel, 128 pages, 9,95 €.
Tout sur les villes-étapes (35 au total), les sites et les curiosités, les profils d’étapes et mêmes les bonnes tables. Tout est recensé dans ce moderne bloc-notes, bourré d’informations, pour suivre le Tour jour après jour.
«Histoire du Tour de France», par Jean-François Mignot, éditions La Découverte, 128 pages, 10 €.
Un siècle défile sous la plume de l’auteur, sociologue-démographe, attaché aux phénomènes de fond. Pour comprendre les évolutions de long terme d’une épreuve, « un spectacle sportif à visée commerciale » dès sa création.
«Les Vélomaniacs», par Jean-Luc Garréra et Alain Julié, éditions Bamboo, 48 pages, 10,60 €.
Si Laurent Jalabert a disparu dans le tome X des Vélomaniacs , ces gentils mordus du cyclisme, c’est pour mieux réapparaître dans cette populaire BD qui réunit toutes sortes de passionnés du vélo, sous le parrainage du Mazamétain, autrement dit le “Panda”. Certains aimeront. Pas tous.