Deux ans après l’excellent «Blunderbuss», Jack White remet ça avec «Lazaretto».
Entre temps, il a produit l’ami Neil Young, «A Letter Home», un album expérimental pour le moins, enregistré dans un studio d’enregistrement mobile datant de 1947, un Voice-o-graph, au son vintage de chez quadri-vintage, dans lequel on trouve deux duos White/Young: «On the road again» et «I wonder if I care as much».
En juin 2014, White nous gâte avec son «Lazaretto» (#1 US-#4 UK), produit par Jack White.
Three women (Blind Willie Mctell)
Lazeretto (Jack White)
Temporary ground (Jack White)
Would you fight for my love? (Jack White)
High ball stepper (Jack White)
Just one drink (Jack White)
Alone in my home (Jack White)
Entitlement (Jack White)
That black bat licorice (Jack White)
I think I found the culprit (Jack White)
Want and able (Jack White)
Accompagnateurs:
Son groupe féminin:
Maggie Bjorklund: guitare
Brooke Waggoner: claviers
Catherine Popper: basse
Carla Azar: batterie
Ruby Amanfu: percussions
Lilie Mae Rische: violon, mandoline
Son groupe masculin:
Fats Kaplin: guitare, violon, mandoline
Ikey Owens: claviers
Cory Younts: claviers, mandoline
Dominic Davies: basse
Daru Jones: batterie
Invités:
(Abrégé parce que bon...)
Dean Fertita: guitare
Patrick Keeler: batterie
Entré directement à la première place des charts américains (prends ça dans ta face Jackson), «Lazaretto» est un véritable triomphe, récompense méritée pour une carrière jusque-là sans faute.
Suite logique de «Blunderbuss», légèrement supérieur pour moi, un titre comme «Would you fight for my love» entrant directement dans mon top 10 des meilleurs morceaux du sieur White, suivi de près par l’instrumental «High ball stepper» que j’adore également.
Tout en jouant occasionnellement avec son passé de White Stripésiste, le grand méchant Jack nous emmène également dans des nouveaux univers musicaux, puisant dans une multitudes de nouveaux instruments, cordes, mandolines et beaucoup de piano.
Il revisite sur «Entitlement» son amour de la musique country, révélé une première fois lors du film «Cold Mountain» et réédité avec les Raconteurs (Old enough).
Autre chose à noter: le code couleur.
Toutes les pochettes de disques des White Stripes ne possédaient que trois couleurs: le rouge, le blanc et le noir.
Pas de code couleur chez les Raconteurs ou les Dead Weathers.
Pour sa carrière en solo, il a choisi le bleu, blanc et noir.
De 1998 à aujourd’hui, le parcours de Jack White m’a passionné et enflammé.
J’ai dévoré les albums des White Stripes, j’ai bavé devant les deux chef d’oeuvres des Raconteurs, dont le concert légendaire à Montreux, sorti depuis en DVD, est à voir absolument.
J’ai applaudi le duo avec Alicia Keys, déçu que ces deux là n’aient pas enregistré tout un album ensembe.
J’ai été un peu surpris et décontenancé devant les Dead Weathers, et mon avis reste mitigé, malgré quelques très grand titres.
Je ne peux aujourd’hui que saluer les albums solo de ce dernier géant, dernier héritier d’une longue dynastie du rock qui débuta bien avant Elvis Presley, une dynastie fondée sur la tombe d’un jeune bluesman maudit et sans un sou, un jeune bluesman du nom de Robert Johnson.
Longue vie à Jack White III
PS1: Et une petite reformation des Raconteurs c’est pour quand?
PS2: Et Meg dans tout ça?
Come back Meg, we (I) still love you!
© Pascal Schlaefli
Urba City
11 juillet 2014
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