Un article récent de The Independent, repris sur un blog, affirme que les roux vont disparaître à cause du réchauffement climatique. Inquiétude dans le petit monde des roux qui ne veulent pas disparaître.
Déjà qui ne supportent pas toujours la couleur de leur poil et qu'ils sont souvent victimes de roucisme. D'ailleurs, aux temps anciens, on a brûlé quelques femmes rousses supposées être plus sorcières que les autres et plus tentatrices.
D'où viennent les roux ?
L’apparition des roux (qui date de la plus haute antiquité) est probablement due à un manque de soleil dans le nord (Ecosse, Irlande…). Les individus héritant de ce gène étaient plus à même de supporter un ciel tout gris et de fabriquer la vitamine D, vitamine du soleil, donc avantagés et plus reproducteurs C'était à l’époque des aurochs . En Ecosse 13% de la population est rousse.
Le gène M1CR qui colorie le poil en roux est récessif.
Alors comment être roux ou rousse ?
La recette du poil de carotte :
- Avoir une maman et un papa roux (100% de réussite, les rousses mariées à un roux ne peuvent donc découcher qu’avec un roux)
- Avoir un parent roux et l’autre porteur du gène (50% de roux)
- Avoir deux parents non roux mais tous deux porteurs du gène (25% de roux)
Si seulement 1 à 2% des gens sont roux en moyenne, il existe beaucoup plus de gens qui porte le gène à l’état récessif (des non-roux transmetteurs de rousseur). Dans une population blanche occidentale, ce serait un individu sur 4. Donc même si le nombre de roux tendait à diminuer par dilution du caractère récessif, il ne sera jamais réduit à rien.
De plus, penser que le réchauffement climatique va réduire ce nombre, c’est confondre darwinisme et lamarckisme (ou lissenkisme). Si vous pas comprendre, révisez SVP ! Toutes les explications sont sur le web).
C’est Darwin qui a raison, les fils de bûcherons n’ont pas les gros bras et les fils des roux vivant au soleil ne deviennent pas bruns). En vertu du darwinisme, il faudrait des millénaires pour supprimer les roux en supposant que ceux-ci soient victimes de maladies dues au soleil, que les médecins ne les soignent plus et/ou qu’ils soient victimes de dédains de la part des roux/rouse et des non-roux/rousses.
« Voilà un article qui sent le roussi ! » dit la rousse sorcière attachée sur le bûcher.