D’abord j’imagine que si vous vivez au Nord de la France, vous n’avez pas été sans remarquer que ce mois de juillet était pour le moins pluvieux avec des quantités d’eau journalières rarement observées : notre pluviomètre a débordé deux jours de suite alors que depuis 3 ans qu’il est installé, cela n’était arrivé qu’une seule fois, en juillet 2012.
Résultat : c’est la fête des limaces et des escargots qui se régaleraient volontiers des salades que j’ai rajoutées en bordure du potager, côté concombres.
Côté salades, il y en a d’autres qui s’en régaleraient volontiers : ce sont les poules. Alors dorénavant –après avoir vu après une journée mes salades diminuées de moitié- dès que je leur ouvre les portes du poulailler, je protège les salades avec des cagettes renversées récupérées au marché que je retire lorsque je rentre les poulettes. De toute façon, il semble que les salades soient le seul mets qui les intéresse et elles ne touchent pas au reste. Enfin du moins maintenant que tout a poussé car après les semis, elles ont été privées de sortie pendant un bon mois.
Bien sûr qui dit pluie dit pousse rapide et en particulier pousse des mauvaises herbes : alors dès que la pluie s’arrête, j’arrache : l’avantage c’est que vu l’état du terrain ça s’arrache tout seul ; l’inconvénient c’est que l’on patauge un peu !
Sinon, les patates et tomates –enfin surtout les patates- ont l’air de surmonter leur attaque de mildiou. Je remettrais volontiers un peu de bouillie bordelaise mais pour cela, il faudrait 48h sans pluie !
Côté récoltes, déjà 32 courgettes (au secours) et 6 concombres que je prépare avec des anchois et des dés de fromage à l’huile (voir recette « Des verrines fraîches à servir en entrée« ).
Je récolte également au fur et à mesure des échalotes fraîches que j’utilise dans toutes mes salades avec leurs touffes de feuilles vertes qui s’utilisent comme de la ciboulette.
En revanche, j’ai arraché un radis noir et deux carottes « pour voir » : mais ça faisait vraiment dinette pour poupée! Alors on va attendre encore deux semaines !
Et poivrons et aubergines commencent à poindre leur nez mais là aussi, c’est encore lilliputien.
A suivre ….