Chaque histoire met en scène une chasseuse de vampires aussi sexy que sanguinaire, qui assouvit sa vengeance au sein de l’industrie du sexe américain. La jeune héroïne dont le nom (Celyna) et les formes semblent directement inspirés de la célèbre actrice porno, n’hésite pas à utilisés ses crocs et ses lames acérées afin de sauver de pauvres jeunes filles victimes de l’industrie du sexe, tout en essayant de retrouver celui qui l’a transformée en vampire.
La première histoire (First Blood) invite à suivre les pas d’une jeune étudiante qui est recrutée pour tourner dans un film pornographique, mais une fois sur scène le tournage ne se déroule pas vraiment comme prévu. Le second chapitre (Draw Blood) remonte aux événements qui ont transformé Celyna en vampire. Le dernier récit (Too rich for my Blood) revisite un fait d’actualité mettant en scène un célèbre homme d’affaires et une femme de chambre.
Personnellement, j’ai trouvé le premier récit trop plat et sans aucune profondeur (ce qui est assez contradictoire en plein gang bang). L’ambiance est certes au rendez-vous, mais les personnages semblent sortis de nulle part et l’intrigue ne casse pas trois pattes à un canard. Le deuxième volet permet heureusement de mieux comprendre les enjeux, même si les origines du personnage et sa quête ne débordent pas vraiment d’originalité. Si le troisième chapitre parvient heureusement à relever légèrement le niveau, force est cependant de constater que ce sixième tome (septième en comptant l’excellent hors-série) est pour l’instant le moins bon de cette saga.
En mêlant arts martiaux, hémoglobine, vampirisme et une dose de sexe beaucoup plus importante que lors des tomes précédents, ce « Heart Breaker » s’inscrit certes parfaitement dans l’esprit Doggybags, mais j’ai trouvé l’ensemble assez faible au niveau du scénario. Même les interludes, qui invitent à découvrir le regard et la contribution de Céline Tran au niveau du scénario ou qui proposent d’en apprendre plus sur les vampires, n’ont pas réussi à me captiver. Visuellement, cela reste par contre un régal, avec des dessins de Jérémie Gasparutto, Florent Maudoux et Guillaume Singelin dont on ne se lasse pas et qui en mettent plein la vue.
Première petite déception donc !
Découvrez la bande annonce particulièrement tranchante et sanglante :