Israël multiplie les
raids de ces faucons bombardiers contre les positions du Hamas dans la bande de
Gaza. En réponse aux roquettes pleuvant sur Tel-Aviv et sa région l’armée
de Netanyahu, le Premier Ministre israélien, réplique par la force
surdimensionnée pour tuer dans l’œuf la menace terroriste.
Pour la première fois
depuis le début des affrontements, une roquette a été tirée depuis le sud du
Liban. Elle est tombée dans le Nord d'Israël mais sans provoquer de dégâts. Il
n’empêche ! Les soldats de Tsahal (armée israélienne) doivent punir l’insolence.
La violence entraîne la violence et c’est malheureusement le scénario qui s’invite
sur le théâtre palestinien depuis les premières guerres (guerre des 6 jours de
1967, du Kippour en 1973, intifada…). Parsemée de quelques accords de paix,
toujours fragiles et éphémères, la vie s’écoule en menaces réciproques.
Aux colonisations juives répondent les révoltes du Hamas !
Aux roquettes lancées
de la bande de Gaza réplique l’armada surarmée de Tel-Aviv.
Deux peuples vivant
sur une même terre mais qui partagent en commun une haine viscérale et une
indicible aspiration à une Paix de procrastinateurs, comme si le mot faisait
peur !
Une
prison à ciel ouvert
Un
ciel entaché de souillures
Odeur
de soufre en pluies amères
Gaza
gisant dans ses blessures.
Cinq
cents roquettes gazaouis
Lancées
sur le grand Israël
Essaiment
la vengeance qui
Revêt
de bien plus grandes ailes.
Tsahal
par ses bombes létales
Signe
l’esprit de sa colère
La
surenchère au goût fatal
A
tué l’enfant et sa mère.
Quand
tout un monde compatit
A
la détresse brésilienne
Semée
sur un gazon maudit
Ici
la mort vit quotidienne…
Gaza
brisée pour ses orties
Trouvées
au jardin du Hamas
Que
les faucons de tragédie
Dépeignent
en sourdes menaces.
Netanyahu
droit dans ses bottes
Oint
de sa légitimité
Les
représailles en dragées hautes
Sur
un mouroir d’humanité.
Un
pilonnage exacerbé
Sur
des recoins de terrorisme
Mais
dans l’aveugle hostilité
L’innocent
meurt du fanatisme.
Une
prison à ciel ouvert
Entre
l’amertume des vagues
Et
l’essaim noir de militaires
Prêts
à trucider de leur dague.
Dans
l’humidité d’un été
Qui
désespère le juillettiste
Loin
se promènent les pensées
De
ces rivages bellicistes.
L’ONU
bombera le torse
A
prôner le cessez-le-feu
Comme
une insignifiante entorse
A
cet enfer impétueux.
A
cet enfer pérennisé
Ce
clou sans fin qui crucifie
Deux
cœurs qui attendent la Paix
Dans
les gravats d’une utopie.