Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) appelle toutes les parties à protéger les civils et le personnel médical pris au milieu du conflit qui s’exacerbe.
Le CICR déplore les victimes et les dégâts au sein de la section du Croissant-Rouge palestinien à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza. Le 9 juillet, une douzaine d’employés et de volontaires ont été blessés et trois ambulances ont été détruites.
« L’impact humain de cette spirale de violence armée s’aggrave d’heure en heure, affirme Jacques de Maio, chef de la délégation du CICR en Israël et dans les territoires occupés. Les civils doivent être protégés, et les ambulances, les hôpitaux et le personnel médical doivent en toutes circonstances bénéficier de conditions de sécurité leur permettant d’effectuer un travail qui est vital. »Le nombre de victimes continue d’augmenter et on dénombre plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés. Le CICR travaille sans relâche et s’efforce, en coordination étroite avec le Croissant-Rouge palestinien et le Magen David Adom, d’apporter des réponses rapides aux besoins médicaux et autres de la population. Il a adapté son dispositif opérationnel, sa capacité d’intervention et ses mesures de sécurité afin de pouvoir répondre aux besoins humanitaires qu’engendre l’intensification des hostilités.
Le dialogue du CICR avec les autorités israéliennes et palestiniennes a également été renforcé. Un principe essentiel du droit international humanitaire – ou droit de la guerre – est la distinction nécessaire qui doit être faite entre les civils et ceux qui participent directement aux hostilités. Il faut clairement séparer les objectifs militaires des biens de caractère civil. Le CICR rappelle avec force que les parties sont tenues de prendre toutes les précautions possibles pour épargner la population civile des effets des hostilités. Le droit interdit toute attaque contre les civils et les biens de caractère civil.
Voir le dossier sur les actions du CICR dans la région.