Le Figaro s'amusa, au Tour de France 1985, à publier un article sur les bottes du capitaine Grandchamp car chacun sait que lorsqu'on est gendarme on se doit d'avoir des bottes impeccables. Ainsi, on apprend qu'à la Gendarmerie, chacun y va de son petit truc, de ses recettes, secrètes la plupart du temps. Á ce titre, le capitaine Grandchamp levait le voile. Il faut savoir, tout d'abord, que lorsqu'on reçoit ses bottes, on les imbibe - voire on les trempe - dans de l'eau salée tiède pour les casser et faire les trois plis règlementaires à la cheville qui éviteront les tendinites. Pour les faire briller on récupère les collants de sa femme qu'on met en boule et on y va de l'huile de coude. L'application du cirage ("cirage des aveugles" fourni par l'intendance de la Gendarmerie) s'effectue à l'aide d'un bouchon de champagne bien rond ou d'un bouchon de bordeaux bien long sur les bottes toujours mouillées. Lorsque les bottes sont salies, on les lave à l'eau, tout simplement. Enfin, pour la souplesse, il appartient de faire comme "les anciens pandores" : les graisser avec des os de mouton mis de côté par son boucher!
source : "les anges bleus du Tour de France" par Jean-Paul Ollivier
Le Figaro s'amusa, au Tour de France 1985, à publier un article sur les bottes du capitaine Grandchamp car chacun sait que lorsqu'on est gendarme on se doit d'avoir des bottes impeccables. Ainsi, on apprend qu'à la Gendarmerie, chacun y va de son petit truc, de ses recettes, secrètes la plupart du temps. Á ce titre, le capitaine Grandchamp levait le voile. Il faut savoir, tout d'abord, que lorsqu'on reçoit ses bottes, on les imbibe - voire on les trempe - dans de l'eau salée tiède pour les casser et faire les trois plis règlementaires à la cheville qui éviteront les tendinites. Pour les faire briller on récupère les collants de sa femme qu'on met en boule et on y va de l'huile de coude. L'application du cirage ("cirage des aveugles" fourni par l'intendance de la Gendarmerie) s'effectue à l'aide d'un bouchon de champagne bien rond ou d'un bouchon de bordeaux bien long sur les bottes toujours mouillées. Lorsque les bottes sont salies, on les lave à l'eau, tout simplement. Enfin, pour la souplesse, il appartient de faire comme "les anciens pandores" : les graisser avec des os de mouton mis de côté par son boucher!
source : "les anges bleus du Tour de France" par Jean-Paul Ollivier