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Les Eurockéennes de Belfort 2014 – Jour 3

Publié le 11 juillet 2014 par Touteouie @Toute_Ouie

Et c’est parti pour ce dernier jour des Eurockéennes 2014. On débute cette belle journée par le collectif hip-hop colombien Crew Peligrosos. Flow impeccable, bonne énergie live, les Crew Peligrosos ont enflammé la Green Room. Ils étaient heureux d’être là, et cette joie était communicative ! Bonne découverte.

3ème jour légendaire!

3ème jour légendaire!

Il est temps d’aller voir Patrice sur la grande scène. Lunettes de soleil sur le nez, chapeau sur la tête, quoi de mieux qu’un peu de reggae pour se détendre et profiter du soleil, qui a été si rare ce week-end ? On apprécie son étonnante reprise de I like to move it.

Biffy Clyro, me voilà ! La première fois que j’ai vu le groupe écossais, c’était lors de la première partie de Muse, en 2009. Un excellent souvenir. Le souvenir d’un groupe généreux, qui mouille le t-shirt (enfin… ils n’en ont presque jamais sur le dos huhu) pour leur public. Biffy Clyro arrive sur scène, et enchaîne les chansons avec une énergie incroyable. Quelques chansons en acoustique, pour un peu de douceur dans ce monde de brutes. A l’image de mon souvenir. Un groupe qui aime et respecte son public. Chapeau les mecs !

Après un coup d’oreille à Foster the People, plutôt sympathique en live – le peu que j’ai entendu- je me dirige vers Robert Plant & the Sensational Space Shifters. Voir une légende sur scène – pincez-moi !! – est toujours un moment de grâce. J’ai quand même peur que cela ne soit pas à la hauteur de mes espérances. Raisonnent alors les premières notes de Baby I’m gonna leave you. L’émotion me submerge, je n’aurais jamais pensé qu’un jour je l’entendrai en live. Papy Robert, charismatique, n’a pas perdu la flamme, n’a pas perdu sa voix, et nous offre une prestation de qualité. Que du bonheur !

Fauve. L’année dernière, Fauve était au Club Loggia. Une foule énorme était présente pour assister au concert. On ne pouvait écouter que d’une oreille leur prestation, de loin, très loin. Cette année, Fauve a gagné du galon, et se retrouve sur la Green Room. Erreur fatale ! Beaucoup de monde, bien trop, et impossible de profiter du concert tellement on est serré comme des sardines. Souhaitant garder le mystère et l’anonymat, Fauve refuse de montrer des images du concert en lui-même. Les écrans diffusent des clips. Intérêt = zéro. Je m’en vais, nah !

The Black Keys clôt le festival. Pas en beauté ! J’aime beaucoup ce groupe, mais alors… C’est froid, sans âme. Le groupe enchaîne les morceaux, jusqu’à la fameuse chanson Lonely Boy, que j’adore. Une chanson et puis s’en va. Rien. Nada. Emotion, générosité = zéro. Carton rouge!

Le festival nous offre un superbe feu d’artifice pour fêter la fin des festivités. Sniff, c’est fini, mais alors, que c’était bon ! BRRRRAAAHHH !!! Les Eurockéennes, c’est une superbe aventure, des rires, des larmes. Cette année a encore tenu toutes ses promesses. Merci et à l’année prochaine !

Mots d’eVe
Crédit photo: Jérémy Cardot Pic Ink


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