Temps nuages et éclaircie comme dit notre météo nationale. Un eu moins frais qu'hier avec le vent du nord, mais petite laine bienvenue à la sombra. Au soleil, ils n'on pas ces problèmes.....ils ont des breuvages qui réchauffent, même qu' ils s'en mettent sur les t-shirts. Arènes pleines encore sauf les 2 ou 3 andanadas que les revendeurs n'ont pas réussi à fourguer ?
Toros de Garcigrande et Domingo Hernandez (mais pourquoi diable, même si les 2 fers ont le même patron, pas un lot complet de l' un ou l'autre?). Ils font leur boulot à la pique, ni trop, ni trop peu (12 au total), et se montrent d'un comportement qui plait aux figuras. Les cornes en plus...On est à Pampelune !
El Juli, le chef de la bande des dites figuras, a assuré son rôle. Une première faena dominatrice, même si la technique l'emporte sur la grâce, se terminant de façon "ojedienne" dans les cornes. Une estocade, qu'au milieu de mes voisins enthousiastes, j'ai trouvé un peu plate et en arrière. Pétition unanime. Oreille
Au second, ceux qui admirent la torea d' El Juli doivent être heureux ; Démonstration parfaite des 2 côtés, technique irréprochable, volonté pour peser sur le toro. Il n y a pas à dire, il connît son boulot le Julian. Un malheureux pinchazo le prive de la 2ème oreille, mais une seule nouvelle lui permet de sortir a hombros.
Talavante est a l' opposé d' El Juli : Piosé, calme, il privilégie le temple et la douceur à la domination ; C'est d'ailleurs ainsi qu' il se fait prendre sans conséquences à son premier. Estocade pour photo. Oreillle. Ah ces naturelles citées de face et enchainées muleta au sol à son second ! Il prend son temps entre chaque série, imagine des trincheras.....mais ne tue qu'au 4ème essai. Sinon il aurait pu rejoindre El Juli à la sortie ! Applaudissements quand même.
Mais quel défaut avait donc le premier adversaire de Finito de Cordoba,il semble être le seul à l'avoir décelé, pour qu'il se refuse au combat ? Refus déjà annoncé par son picador pompant sans s'arrêter, et Finito laissant faire. Puis série de chasse mouches que le Morante des mauvais jours n'aurait pas désavoué. Il a failli se faire pardonner à son second qu' il toréa avec temple...et profil. Mais 2 pinchazos et 11 descabellos, c'est trop. Bronca et sifflets.
Y en a même une qui sourit, à la casa Sarrio, calle Estafeta. Mais c'est vrai là, tout le monde a la pêche !
Voilà donc encore une journée où l'on ne s'est pas ennuyé. Pour une fois journée d'espectacion n'a pas été déception.
Bientôt ici, pour ceux qui n' ont pas accès à Canal+toros, mes images vidéos du triomphe d' El Juli