[TEST] Hyperdimension Neptunia : Producing Perfection PSVita

Publié le 10 juillet 2014 par Alexandres

  

Que ce cache-t-il derrière le jeu, Hyperdimension Neptunia : Producing Perfection, mis à part un titre à rallonge. Tout simplement un jeu de drague saupoudré d’une gestion de carrière d’Idol. Ce genre de jeu est très rare dans nos contrées et il se paie le luxe d’être disponible en version physique. Mais devez-vous vraiment passer à  la caisse  ?

Dating Sim pour enfant
Vous jouerez le rôle d’un manager « humain » qui débarque dans le monde des CPU pour faire de Neptune, Noir, Blanc et Vert (l’amour de la France chez les japonais n’a pas de limite) de véritables stars. Mais le réel objectif est surtout de détrôner le groupe des MOB-48, qui attire toute l’attention de la population qui ne croient plus aux déesses des jeux vidéo, et leur fait perdre ainsi leurs pouvoirs. A vous de mettre toutes les chances de votre côté en prenant en charge comme il se doit votre protégée pour obtenir satisfaction et plus si affinité…

Dès le démarrage du jeu, on tombe très vite sous le charme de nos quatre hôtesses. Visuellement le jeu est très beau, même si nous n’avons à faire qu’à des artworks animés, l’habillage du jeu, un peu racoleur, vient titiller la fibre de l’otaku qui sera sous le charme des voix japonaises incluses dans le jeu. Tout est là pour nous captiver, mais quand il s’agit de gameplay c’est une autre histoire. Dans Hyperdimension Neptunia PP aucune interaction n’est possible avec les jeunes femmes, tout passe par des menus dans lesquels il faudra choisir ces activités (chant, danse, repos, promotion TV/Radio). A chaque jour son apprentissage et vous n’aurez que 180 jours pour être première des charts, cependant en 90 jours le tout sera bâclé. Le jeu est très facile, aucun obstacle ne vient ralentir votre progression et vous pourrez suivre les progrès de votre chanteuse d’un oeil pendant que l’autre dormira. Car oui on s’ennuie très vite, on choisis des activités, on lis quelques textes (en anglais), pas très drôle mais souvent bourrés de clin d’oeil aux joueurs, on drague, 30 secondes, pendant les séances de repos illustrées par des images fixes même pas coquine. Et même si le décolleté de Vert est toujours aussi alléchant, vous n’y glisserez jamais la langue (vous voila prévenu).

Idol Raising au rabais
La seconde partie, qui aurait pu sauver encore le jeu, c’est l’organisation des concerts. Au cours de l’apprentissage, votre déesse sera enfin prête pour se trémousser le popotin et faire rebondir ses seins sur le Dancefloor. Là encore tout est très « limité », vous ne dirigerez pas votre Idol comme dans un rythm game, mais uniquement la caméra dans un environnement en 3D. Avant cela, vous pourrez choisir la région où vous produire, votre costume (entièrement personnalisable) puis c’est à vous de filmer le concert. Vous devrez choisir les meilleurs angles de vue, grâce à votre pouvoir de la «perversitude», tout en jouant avec les jeux de lumières et autres effets pyrotechniques. Rien d’extraordinaire, puisque l’ensemble reste d’un ennui incommensurable car même en faisant un peu n’importe quoi vous arriverez tout de même à agrandir votre base de fans. En plus de cela, il faudra se taper des chansons digne de la meilleure soupe JPop et en lisant ce test vous aurez économisé 30€.

Hyperdimension Neptunia : Producing Perfection n’est certainement pas le jeu auquel je m’attendais. Ici pas de gestion poussé, pas d’interaction pendant les concerts et pas de scènes coquines. J’ai trouvé  à la place un jeu de drague minimaliste, à l’habillage flatteur mais qui ne suffit pas à relever le niveau d’ennui dans lequel il m’a enfoncé. Si vous êtes vraiment curieux et friands de ce type de production nippones vous foncerez les yeux fermés mais vous regretterez surement votre achat. Pour tous les autres passez tout simplement votre chemin et attendez Dangaronpa 2.