Le Parti socialiste salue les décisions avancées à la clôture de la grande conférence sociale 2014. Plus que jamais la France doit avancer dans la concertation et par le dialogue social. La méthode choisie par le président de la République est la bonne.
C’est par la méthode d’un dialogue constructif et informel, loin des postures de communication, que les partenaires sociaux se sont entendus pour ouvrir en septembre prochain des négociations interprofessionnelles structurantes tant sur le chômage de longue durée que sur la promotion de l’apprentissage, auquel le gouvernement apporte son concours avec un plan de 200 millions d’euros.
De plus, des fonds européens seront débloqués à hauteur de 160 millions d’euros sur deux ans pour les jeunes en grande difficulté. Enfin, comme l’a confirmé le Premier ministre suite à l’intervention du Président de la République en ouverture de la conférence, se tiendront dès l’automne des Assises de l’investissement, auxquelles les partenaires sociaux et les collectivités territoriales seront conviés, afin de mettre en place de nouveaux outils favorables à l’investissement et d’adapter tous nos dispositifs de financement pour que l’économie réelle en soit la seule bénéficiaire.
Le Parti socialiste se félicite par ailleurs que le Premier ministre, constatant le retard pris dans les négociations de branche - seules 10 sur 600 ont ouvert des négociations - ait décidé de renforcer et d’élargir le contrôle des contreparties aux baisses de cotisation et d’impôts contenues dans le Pacte de responsabilité et le CICE. Cela permettra aux partenaires sociaux, aux pouvoirs publics et aux parlementaires de disposer d’un outil d’évaluation de l’usage des aides, et de leur efficacité. En outre, et dans l’esprit du Parti socialiste, cet engagement massif en faveur du redressement de notre compétitivité de la part du gouvernement sera conjoint d'un contrôle renforcé de l’utilisation des fonds publics, les élus socialistes seront vigilants sur ce point.
Entendant l’interpellation des responsables politiques et organisations syndicales, le gouvernement continue son effort dans la durée en faveur du pouvoir d’achat, particulièrement en direction des classes populaire et moyenne qui paient un lourd tribu à la crise. Ainsi, dès cette année, 3,7 millions de ménages verront leur impôt sur le revenu baisser jusqu’à 700 euros. A partir du 1er janvier 2015, un allègement de cotisations salariales augmentera le salaire net de 5 millions de salariés et de plus de deux millions de fonctionnaires.
François Kalfon, secrétaire national au Travail, à l'emploi, à la formation professionnelle, et au dialogue social